Le coton génétiquement modifié de Monsanto (coton Bt comportant un insecticide intégré) est actuellement cultivé sur la moitié des 33 millions d’hectares dédiés à cette culture dans le monde. Censé au départ permettre une diminution des coûts de production (pas d’achat de pesticides) et de meilleurs rendements, le coton Bt révèle en fait des effets pervers : un cercle vicieux lié à l’apparition d’insectes résistants, nécessitant le développement de nouvelles générations d’OGM, ce qui fait flamber les prix des semences OGM ; un appauvrissement des sols ; etc. Greenpeace dénonce cette course aux nouveaux OGM qui, selon l’association, risque d’accélérer le cercle vicieux. Michel Fok, du Cirad, constate quant à lui un retour à la culture de coton conventionnel (4.5% des terres en 2009).