Dans l’ensemble des pays du Sahel, les aléas climatiques ainsi que les actions de l’homme ont entraîné une dégradation sévère des terres agricoles.
Depuis les années 80, les agriculteurs sahéliens ont expérimenté diverses techniques de conservation des sols et de l’eau en vue de reconstituer, de maintenir ou d’améliorer la fertilité du sol. Une des techniques les plus appréciées des agriculteurs du nord du Burkina Faso a été le système des trous à semis ou “zaï” dans la langue locale. Cette technique a été importée du Mali, de la région des Dogons, et a été adoptée et améliorée par les agriculteurs du nord du Burkina Faso après la sécheresse des années 80.
Cette fiche technique de l’association Sahel People Service présente dans leurs grandes lignes les techniques de zaï traditionnel (manuel) et de zaï mécanisé, ainsi que les avantages et limites de ces pratiques.