Ce document de travail de la CNULCD donne un aperçu du mouvement de restauration dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). Il met en évidence les défis auxquels les jeunes – âgés de 30 ans ou moins – sont confrontés dans cinq projets différents de restauration des terres et des écosystèmes.

Les auteurs développent une typologie de l’engagement des jeunes sur la base des résultats des études de cas de la Réserve de tigres de Kaziranga (Inde), Action for Conservation (Royaume-Uni), Rakai Environmental Conservation Programme (Ouganda), Reserva : The Youth Land Trust (Équateur), et d’un projet de cacao post-typhon (Philippines).

L’article se penche sur chaque projet en analysant le contexte socio-économique, le financement, l’échelle et le style de mise en œuvre, le suivi et l’impact, et se termine par une présentation des enseignements tirés et des recommandations. Malgré le nombre d’études de cas, le document offre une vision plutôt holistique du rôle central et diversifié des jeunes dans la mise en œuvre de l’agenda de restauration. D’emblée, les auteurs évoquent les obstacles qui entravent l’esprit d’entreprise des jeunes et leur engagement dans la restauration des terres, notamment le manque d’éducation et de capacités, l’insuffisance des revenus et des ressources financières, l’insécurité du régime foncier et les contraintes liées au genre. Cependant, le document de travail présente ensuite – contrairement à la plupart des écrits – une vision transformatrice de l’engagement des jeunes dans l’agenda de restauration à différentes échelles. Dans ce contexte, le document appelle à la création d’un plus grand nombre de groupes de jeunes afin d’utiliser les connaissances, l’innovation, l’énergie et les capacités des jeunes pour le développement durable, et à l’élaboration de kits d’outils pour faciliter l’implication inclusive des jeunes dans l’élaboration des politiques environnementales nationales. Les auteurs espèrent que ces réussites inspireront les gouvernements, les bailleurs de fonds et la société civile à impliquer davantage les jeunes dans la restauration des terres et des écosystèmes.

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