Pour fournir une aide adapté il faut sortir des paradigmes traditionnels urgence/développement pour embrasser une approche multisectorielle qui sache lier urgence, développement et prévention des crises futures. Les actions devraient ainsi être axées sur la prévention de la malnutrition, l’appui à l’agriculture familiale, les transferts sociaux, la réduction de la volatilité de prix alimentaires, les actions de prévention.
C’est ce que défend cette étude récente menée par Peter Gubbels sous l’égide de Save the Children et World Vision. Selon l’auteur la crise alimentaire au Sahel doit être reconsidérée à la lumière le concept de résilience, c’est-à-dire comme une crise complexe dont les causes sont à chercher dans les problèmes structuraux de la région, qui ont entamé la capacité des populations à faire face aux chocs.
Pour lire le rapport en entier : http://www.savethechildren.org.uk/sites/default/files/docs/Ending_the_Everyday_Emergency.pdf