A l’indépendance, le Congo était le second producteur mondial d’huile de palme, il cultivait d’importantes quantités de coton, sucre, thé, cacao destinées à l’exportation et produisait manioc, riz, banane plantain, maïs, arachides pour nourrir sa population. Aujourd’hui le Congo importe. La tendance n’est pas prête de s’inverser car le Congo est un des seuls pays au monde où l’on taxe les intrants agricoles nécessaires au paysan pour produire, alors que de nombreux produits alimentaires concurrents des productions locales ne le sont pas, le lobby des importateurs parvenant généralement à obtenir des exonérations formelles ou informelles : une aberration, notée par tous les spécialistes.