En août 2019, le Nigeria décrété la fermeture de ses frontières terrestres aux importations pour lutter contre la contrebande et à encourager la production locale, notamment pour le riz. « La fermeture des frontières a bien aidé les agriculteurs de la région. Avant ça, on avait du mal à trouver des clients pour le riz local. Mais maintenant, la demande est presque trop importante. » La pandémie n’a pas arrangé les choses : les mesures sanitaires ont compliqué la circulation des ouvriers agricoles et des engrais produits. Les prix de la nourriture ne cessent d’augmenter. Le 16 décembre, le gouvernement nigérian est finalement revenu en partie sur ces restrictions, en rouvrant quatre importants postes-frontières avec le Bénin, le Niger et le Cameroun. Mais l’interdiction d’importer du riz est, elle, maintenue.
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