Les deux tiers des terres dites productives du continent sont aujourd’hui déjà dégradées selon les chiffres rapportés par le PNUE, alors même que la population devrait doubler d’ici 2050 et que le continent a besoin en urgence d’un secteur agricole performant. Le phénomène d’érosion, étudié à l’échelle continentale par des scientifiques kényans, pourrait coûter près de 300 milliards de dollars par an du fait de l’inaction face au phénomène de l’érosion et de la dégradation des sols.