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Selon la définition de la FAO (2021), le “secteur privé” englobe un large éventail de personnes engagées dans des activités agricoles, de pêche, d’élevage, ainsi que leurs organisations, des coopératives, des entreprises allant de la micro à la multinationale, et des fondations philanthropiques. Sont aussi parfois considérées comme telles les associations professionnelles ou interprofessionnelles, ainsi que certaines ONG se positionnant comme des investisseurs. Ce terme globalisant prête à de nombreux débats. Si certains insistent sur la nécessité de reconnaître les agriculteurs comme des opérateurs économiques à part entière, d’autres proposent de distinguer les agriculteurs d’autres types d’acteurs privés. Alors, faut-il inclure les agriculteurs et les éleveurs dans la définition du secteur privé? Cette question a été abordée à plusieurs reprises au cours du cycle thématique “secteur privé” animé par Inter-réseaux. Ci-contre, quelques arguments tirés des débats.
Les producteurs, les productrices, les entreprises d’amont et d’aval ont tous un rôle à jouer dans la transformation des systèmes alimentaires. Ces acteurs, à différents niveaux et selon leur branche, leur taille, leur capacité d’influence, leurs ressources, structurent les chaines de valeurs et contribuent au développement des filières. Ils sont source de développement dans leurs territoires, leurs pays, leurs régions. Comment entrent-ils en relation ? Quels sont les défis et les opportunités pour les organisations de producteurs et leurs…
Cette rubrique introductive a pour objectif de fournir sous forme d’infographie des éléments de compréhension généraux sur le fonctionnement des systèmes alimentaires et les partenariats entre producteur.ice.s et entreprises au sein des filières.
En Afrique sub-saharienne, les systèmes alimentaires sont très diversifiés que ce soit au niveau de la production, de la transformation ou de la distribution. Malgré l’augmentation de l’importation de certains produits, ils assurent l’essentiel de la demande intérieure et constituent une des premières sources d’emplois et de revenus pour une grande partie de la population. Quelles en sont les spécificités ? À quelles conditions peuvent-ils contribuer à un développement plus équitable et plus durable ?
Le terme “systèmes alimentaires” est un moyen commode de désigner l’ensemble des acteurs et des processus qui concourent directement ou indirectement à l’alimentation… C’est-à-dire potentiellement toute la société ! Si le terme est utile pour rappeler les enjeux dont sont porteurs ces systèmes, il ne doit pas laisser croire que leurs moteurs d’évolution sont internes.
Selon la définition de la FAO (2021), le “secteur privé” englobe un large éventail de personnes engagées dans des activités agricoles, de pêche, d’élevage, ainsi que leurs organisations, des coopératives, des entreprises allant de la micro à la multinationale, et des fondations philanthropiques. Sont aussi parfois considérées comme telles les associations professionnelles ou interprofessionnelles, ainsi que certaines ONG se positionnant comme des investisseurs. Ce terme globalisant prête à de nombreux débats. Si certains insistent sur la nécessité de reconnaître les agriculteurs…
Derrière la notion de secteur privé, une grande variété d'acteurs et d'entreprises
Les entreprises agissant au sein des systèmes alimentaires sont diverses dans leurs forme, leur taille et leurs activités. Elles se développent au sein de différentes filières et répondent à des enjeux locaux propres. Illustration en quatre portraits. Cette galerie sera enrichie, retrouvez l’ensemble des portraits via la page de notre cycle secteur privé : ici
Lors d’un webinaire organisé par Inter-réseaux le 10 septembre 2021, trois laiteries ont partagé leur expérience de partenariat avec les producteurs et productrices de lait : la mini-laiterie de Banfora au Burkina Faso, l’industrie TIVISKI (Mauritanie) et le groupe sénégalais Kirène, franchise de la coopérative française Sodiaal. Si l’on retrouve des défis et des valeurs communes, chaque laiterie a mis en place des solutions spécifiques à son environnement. Tour d’horizon de ces trois initiatives porteuses d’innovations et complémentaires pour le…
Dans un contexte d’iniquités sociales, économiques et de déséquilibres environnementaux accentués par la mondialisation des échanges, le commerce équitable s’est positionné comme une forme particulièrement aboutie de contractualisation. Quels engagements et quelles dynamiques apportent cette démarche de certification ?
Au Sahel, de nombreuses entreprises mettent sur le marché des farines infantiles locales pour rendre accessibles des aliments de complément pour les jeunes enfants. La production de ces farines est assurée par de petites et moyennes entreprises ou de très petites unités, gérées par des groupements de femmes. Elles font face à des défis en termes d’approvisionnement en matières premières, de traçabilité et de qualité. Le renforcement des partenariats avec les organisations de producteurs est une des solutions.
La Laiterie du Berger au Sénégal, qui s’approvisionne auprès de 1200 éleveurs, a créé des solutions numériques allant de la collecte de lait à la paie des éleveurs pour gagner en efficacité. Quels défis posent l’essor de ces outils? Quelles synergies permettent-ils et comment contribuent-ils au développement territorial et à la coordination des acteurs de la filière ?
L’entreprise burkinabè Nafaso, qui produit et commercialise des semences, est en pleine expansion régionale. Son fondateur et Directeur Général, M. Abdoulaye Sawadogo revient sur l’histoire de son entreprise, son organisation et les modalités de partenariat et d’accompagnement des petits producteurs de son réseau.
L’entreprise sociale créée par l’ONG Institut Européen de Coopération et de Développement (IECD), Les Potagers du Bandama, commercialise les produits de son réseau de maraîchers partenaires en vente directe mais aussi dans la grande et moyenne distribution. Quentin Villechabrolle nous raconte ici l’histoire de ce projet et les défis rencontrés.
Le secteur avicole camerounais doit sa survie à la volonté des pouvoirs publics d’interdire, dès 2005, l’importation des découpes de poulets. Mais la résurgence des épizooties de grippe aviaire depuis 2016 fragilise et désorganise cette filière encore dépendante des poussins et des œufs à couver importés.
La contribution positive du secteur privé au développement agricole semble un postulat partagé. Mais Alhousseini Diabaté et Ibrahim Diori, respectivement enseignant chercheur et militant des droits humains dénoncent ici les conséquences du cadre néolibéral prédateur imposé par les cadres réglementaires internationaux mais aussi régionaux.
Le travail mené en Afrique de l’Ouest par Acting For Life et ses partenaires autour d’un développement territorial de la filière agropastorale repose sur la structuration d’un partenariat public/privé entre les Collectivités Territoriales et les Organisations de la Société Civile (OSC). Ce dispositif est en partie financé par un accroissement des recettes fiscales sur les infrastructures marchandes agropastorale grâce au travail d’animation et de suivi mené par l’OSC.
L’accès au financement est un défi majeur rencontré par les petites et moyennes entreprises (PME), particulièrement dans le monde rural. Le Fonds Agro-Industrie (FAI), mis en place au Burkina Faso en 2013 dans le cadre du Programme Croissance Économique dans le Secteur Agricole (PCESA) , a pour but d’offrir une réponse à ces enjeux et de stimuler les chaînes de valeur agricoles en facilitant l’accès au financement des opérateurs économiques. Retour sur un dispositif au montage opérationnel original.
L’Afrique subsaharienne est un marché historique et en pleine croissance pour le développement des activités des méga-brasseurs occidentaux. L’approvisionnement en matières premières locales est un enjeu central pour l’avenir de cette filière et son impact sur les producteurs. Quelles implications ? Quels défis ? Tour d’horizon.
Concurrence avec les cultures vivrières et impact sur la sécurité alimentaire, durabilité, autonomisation des producteurs et développement des filières locales, modèle de gouvernance… Les partenariats entre producteurs et entreprises brassicoles relèvent d’enjeux, de risques et d’opportunités pour les deux parties. Illustration au Kenya.
Quels liens, concurrences ou complémentarités unissent les producteurs agricoles, leurs organisations et les entreprises formelles au sein des systèmes alimentaires ? En Afrique de l’Ouest, quels appuis existent ou sont nécessaires pour que les partenariats entre ces acteurs hétérogènes créent des synergies ?
Ce numéro a été réalisé en étroite collaboration avec nos membres, dont certains ont des activités directement en lien avec les thématiques des partenariats producteurs-entreprises et des systèmes alimentaires. C’est le cas d’AVSF, de Fert, du Gret et du Saild, qui ont contribué à différents articles. Retrouvez des informations sur les activités d’Afrique Verte, de SOS Faim Belgique, SOS Faim Luxembourg ainsi qu’Afdi.
Le Grain de Sel n° 81 s’inscrit dans le cadre du cycle thématique “secteur privé” animé depuis 2017 par Inter-réseaux. Le processus participatif d’élaboration de ce numéro a permis de valoriser les réflexions et travaux conduits sur le long cours, et de mobiliser une large diversité d’acteurs impliqués autour du cycle thématique “secteur privé”.