Le but de cet article est d’expliquer pourquoi les SIM (qui ont connu un véritable “boom” dans les années 80 dans les secteurs agricoles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine) n’ont pas eu l’impact attendu sur la performance des marchés. Le faible impact des SIM “de première génération” s’explique soit par des faiblesses techniques, soit par la mauvaise articulation des SIM avec les systèmes de communication incarnés par les marchés eux-mêmes. L’article montre que la prise en compte du rôle de système de communication des marchés permettrait d’avoir un diagnostic plus fiable des problèmes d’information et ainsi de concevoir des SIM “sur mesure”. Elle permettrait aussi d’élargir considérablement le spectre des actions possibles, la résolution des problèmes d’information ne passant pas toujours par une diffusion d’information, mais aussi par des actions visant à renforcer la performance des institutions de marchés en matière de diffusion de l’information.