À l’approche d’une nouvelle échéance dans le cadre des négociations commerciales du Cycle de Doha, les possibilités que soit conclu cette année un accord qui vient en aide aux pays en développement s’amincissent. En butte aux exigences impitoyables des pays riches, les pays pauvres, loin de pouvoir mettre en oeuvre des réformes qui permettraient de soulager la pauvreté, doivent se résigner à limiter les dégâts. À moins d’un changement radical dans les offres sur la table, aucun accord ne devrait être signé en 2006.