Cette étude analyse l’évolution des prix des céréales au Burkina, au Mali et au Niger afin de contribuer à la détermination de points d’alerte susceptibles d’aider les OP dans la prise de décision.
Plus spécifiquement, le document met en cause quelques idées reçues, notamment celle la plus couramment utilisée pour la gestion des stocks céréaliers au Sahel : les prix seraient bas à la récolte pour augmenter jusqu’à la soudure.
Partant de cette hypothèse, il est fréquemment recommandé aux OP de stocker à la récolte et de déstocker six ou huit mois plus tard, pour profiter d’une période de vente, soi-disant plus favorable. Ainsi, le système du warrantage qui repose sur ce principe est souvent conseillé aux producteurs comme étant une opportunité de commercialisation.
Pour information , au Niger, le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (Reca) vous propose un extrait de cette étude, celle consacrée au warrantage au Niger. Les données présentées doivent inciter les responsables des organisations de producteurs et des structures d’appui à encore mieux réfléchir leurs opérations de commercialisation.