Officiellement lancé en 2007 par l’Union africaine, la Grande Muraille Verte vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées au Sahel, notamment par la plantation d’arbres, afin de ralentir la progression du désert en Afrique et d’offrir des opportunités d’emploi.
Sous l’égide de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte, celle-ci traverserait 7.500 km de l’ouest à l’est du continent, comprenant 11 pays sur son trajet : Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Érythrée, Éthiopie, Djibouti.
Le 11 janvier dernier, le One Planet Summit pour la biodiversité s’est tenu à Paris. Durant cette rencontre internationale, environ 11,8 milliards d’euros sur cinq ans ont à nouveau été promis, accompagné de la création d’un secrétariat de la Grande Muraille Verte, rattaché à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
Si les annonces du One Planet Summit sont suivies d’effets, il reste une chance d’enraciner cette utopie dans la réalité.