Ce texte fait apparaître le parallèle saisissant entre la problématique des rapports fonciers entre autochtones et immigrants en région de savane et en zone forestière de Côte d’Ivoire. On retrouve dans les deux zones, autour de la question de l’accès des migrants à la terre, un même type d’arène sociale, les mêmes tensions autour des faisceaux de droits et de devoirs transférés aux migrants, les mêmes argumentaires des acteurs, la même figure centrale du tuteur autochtone.
Issu de l’ouvrage « Une anthropologie entre pouvoirs et histoire : conversation autour de l’œuvre de Jean-Pierre Chauveau », ce texte a été rédigé par Jean-Philippe Colin en 2011.