Les femmes représentent plus de la moitié de la main-d’œuvre agricole togolaise. Elles font pourtant face à des obstacles structurels pour l’accès aux moyens de production dont la FAR fait partie. Elle constitue un puissant levier pour relever les défis d’un pays à dominante agricole confronté au sous- emploi des jeunes et à la très faible productivité de son agriculture. Malgré les mesures mises en place par les centres de formation agricole et rural pour augmenter leur effectif féminin, les filles et les femmes restent difficiles à recruter. Dans un contexte de préoccupations croissantes du Réseau FAR sur le genre, l’APCFAR au Togo souhaite comprendre quels sont les freins liés au genre pour accéder à la formation, s’y maintenir, et s’installer ensuite. Analyser les dispositifs mis en place par les centres pour pallier ces difficultés, permet de prendre du recul sur les mesures qui peuvent être prises par l’APCFAR pour améliorer la prise en compte du genre dans la FAR au Togo et plus largement dans les actions du Réseau FAR. Une étude qualitative, compréhensive et systémique a donc été mobilisée durant 6 mois dont 4 sur le terrain dans 3 centres du Togo : CIDAP, CFER de YMCA et SICHEM.