Pendant que certains partenaires techniques et financiers déplorent le manque d’absorption des ressources à la disposition des Etats, les producteurs africains regrettent la faiblesse du financement pour développer l’agriculture sur le continent. Ce paradoxe, Mbène Dièye Faye, agroéconomiste et gestionnaire du Programme politiques agricoles et marchés économiques du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), l’explique par l’inadéquation entre la politique et la demande.