En décembre dernier, à Hong Kong, la conférence de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a accordé aux pays pauvres le droit de désigner des « produits spéciaux » non concernés par l’ouverture des frontières afin de protéger les marchés intérieurs, garantir un revenu aux paysans ou préserver les filières menacées par les importations (poulet, riz, lait, etc.). La liste de ces produits spéciaux représenterait entre 94 % et 98 % de la valeur des importations dans les pays en développement : inadmissible selon l’OMC.