Les échanges commerciaux intra-africains sont dans une large mesure informels, à petite échelle, transfrontaliers et non comptabilisés. L’importance du commerce informel transfrontalier (CIT) et de fait la nécessité d’en tenir compte dans les politiques publiques est de plus en plus reconnue, notamment en raison de la place prépondérante qu’y occupent les femmes. La dimension du CIT que les programmes d’appui extérieurs cherchent à traiter et les raisons qui les poussent à le faire ne sont, en revanche, pas très claires.
Cette étude se penche sur le « problème » du CIT et la façon de le « traiter ». Au travers d’un examen des perspectives des commerçants, de l’État et des agents frontaliers, elle met en exergue les contextes complexes et les produits idiosyncrasiques du CIT.