L’APESS a voulu analyser les premiers effets de ces mesures sur ses membres. A travers des données collectées entre mars et avril 2020 par leurs leaders dans 12 pays en Afrique de l’Ouest et du Centre (Burkina, Mali, Niger, Bénin, Togo, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Mauritanie, Nigéria, Cameroun, Tchad) apparaissent déjà des premières tendances impactant négativement le fonctionnement des filières agropastorales et induisant une dégradation des conditions d’existence des acteurs de ces filières. Les membres de l’APESS redoutent notamment que l’élevage pastoral ne sombre dans une crise sans précédent. Les risques suivants ont été identifiés : crise pastorale durable, risque de famine dans les exploitations familiales, accroissement des conflits ruraux, arrêt durable de la transhumance transfrontalière. La note présente également les initiatives déjà engagées et les recommandations pour les partenaires.
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