Les scientifiques soupçonnent le réchauffement climatique et la déforestation d’être responsables de la baisse des pluies et surtout de leur caractère de plus en plus irrégulier au Sahel. Le programme scientifique de l’Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine (AMMA) a été lancé officiellement à Paris le vendredi 18 février. Plus de 60 laboratoires européens, africains et américains participent à ce projet dont l’objectif est de mieux prévoir, et de mieux faire connaître, les pluies de la mousson africaine.