On y pense à peine, et pourtant ! Les mauvaises habitudes alimentaires ont un coût sanitaire caché de plus de 8.000 milliards de dollars par an, estime la FAO, dans un récent rapport qui appelle à «agir urgemment» pour transformer les systèmes agroalimentaires dans le monde. En parlant de coût sanitaire, la FAO se réfère entre autres aux pertes de productivité dues aux maladies provoquées par notre alimentation (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires…). Ainsi, selon les pays, cette charge cachée représente jusqu’à 10% du PIB, notamment pour certains États émergents, note le rapport, qui couvre 153 pays et 99% de la population mondiale. Les responsabilités étant partagées, la FAO interpelle alors toute la chaine des acteurs incluant l’Etat, le producteur, le transformateur et le consommateur.