Opérant sur des superficies limitées (moins de 2 hectares pour la plupart), les exploitations familiales majoritaires sur le continent africain, sont aussi particulièrement sensibles aux aléas climatiques. Un tel état de vulnérabilité aurait dû être atténué par des mécanismes d’assurance indicielle censés représenter une option attractive pour ces petits producteurs. Mais, la réalité est tout autre et du coup, leur faible accès au financement et à l’assurance affecte leurs capacités de résilience, que ce soit pour transformer leur organisation, se développer ou lutter contre les avaries. Will Agri nous apprend dans un récent article, qu’en comparaison avec les autres continents, l’Afrique reste faiblement assurée en matière agricole. Chiffres éloquents : en 2017, 1% des petits exploitants africains étaient assurés contre 15% de leurs homologues sud-américains et 50% pour ceux de la région Asie.