Dans les zones de production du coton, au nord du Cameroun, l’usage accru des herbicides, peu coûteux et permettant d’alléger la pénibilité du travail, contribue à déliter le modèle traditionnel de contrôle mécanique des adventices, réalisé en culture attelée. S’il permet une progression de l’agriculture de conservation, grâce au semis direct, il pose néanmoins de sérieux risques pour la santé des hommes et des écosystèmes.