Pour que chacun des humains puisse manger à sa faim, les Etats et collectivités doivent définir de véritables politiques alimentaires, qui soient en lien avec leurs politiques agricoles, de l’environnement et de santé. Olivier de Schutter fait le bilan de six années de mandat à l’Onu en tant que rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation, lors d’une conférence publique tenue à la Sorbonne à Paris, le 17 février. Pour lui, la fin de la faim ne pourra advenir que si les plus pauvres disposent d’une vraie protection sociale.