Cette étude explore l’impact de la production de coton sur les cultures vivrières dans les ménages agricoles au Bénin, une problématique cruciale pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. À partir de 1 211 documents issus de la base de données Scopus, une analyse bibliométrique a été réalisée avec les outils Perish 8, VOSviewer et Excel.
L’étude met en lumière les tensions entre cultures de rente (comme le coton) et cultures vivrières, en lien avec des enjeux de sécurité alimentaire. La production cotonnière exerce en effet une forte pression sur les terres agricoles, entraînant une compétition directe avec les cultures vivrières. Déséquilibre dans l’allocation des ressources : le coton bénéficie d’un appui technique et financier conséquent, contrairement aux cultures vivrières, souvent marginalisées. Effets indirects : bien que le coton soit une culture de rente majeure, générant des revenus pour les ménages agricoles, il contribue aussi à l’épuisement des sols et à une dépendance accrue aux intrants chimiques. L’étude met en évidence que, malgré son importance économique, la production cotonnière crée des compromis critiques avec les cultures vivrières, nécessitant des stratégies pour équilibrer les priorités agricoles et garantir la sécurité alimentaire.
Les résultats montrent que la recherche sur ce sujet est concentrée entre 2000 et 2021, majoritairement dans les domaines agricoles, environnementaux et sociaux. Bien que les publications aient un bon taux de citation global, des disparités dans l’impact des articles indiquent un besoin de recherche accrue.