Au Sahel, pour répondre à la demande croissante en produits animaux, les éleveurs utilisent essentiellement les fourrages naturels sur pieds et récoltés. Cette pratique affecte surtout les écosystèmes péri-urbains. La présente étude, publiée sur le site du RECA, vise à évaluer les effets visibles du prélèvement des fourrages sur l’environnement et sur les activités rurales en zones périurbaines. Une enquête a été réalisée dans les sites de collecte de 12 villages des régions de Maradi et Tillabéry.Les résultats ont montré que l’amélioration de l’alimentation des animaux, la diversification de source de revenus et de matériaux de la confection d’habitats sont les avantages du ramassage de fourrages. La dégradation des terres, la perte de la biodiversité végétale et à l’appauvrissement des sols constituaient les effets néfastes de la collecte des fourrages, qui étaient plus accentués à Tillabéry qu’à Maradi. Le développement et la promotion des cultures fourragères permettent de répondre à la demande croissante en fourrages des marchés urbains et réduire la collecte des fourrages sur les parcours périurbains.