En 2016, la croissance économique de l’Afrique devrait atteindre 4,3 % selon l’ONU. Qui en récolte les fruits ? Ni les plus démunis, ni les millions de jeunes chômeurs qui se multiplient dans les villes africaines. Partant de ce constat, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes, prône une transformation en profondeur de l’économie du continent. Une évolution qui doit nécessairement passer par une industrialisation qu’il imagine « verte ». En marge de la Semaine du développement africain, organisée conjointement par la CEA et la Commission de l’Union africaine (UA), qui s’est achevée mardi 5 avril, il a répondu aux questions du Monde Afrique.