Les produits à base des plantes s’emploient comme remèdes contre plusieurs maladies à Lubumbashi. Mais la fréquence de leur usage reste méconnue dans cette ville où l’offre informelle et clandestine des soins s’impose dans le choix des traitements.
L’objectif de l’étude est d’évaluer le niveau de consommation des plantes médicinales et la perception qu’en font les consommateurs. Spécifiquement, il s’agit de déterminer la fréquence d’usage, d’identifier les maladies fréquentes, de relever les motivations et les reproches sur les remèdes traditionnels.
Il est conclu par les auteurs qu’étant donné son ancrage populaire, l’accès sécurisé aux soins de santé par les plantes, nécessite la mise en place des lois rigoureuses, l’organisation et la formation des prestataires traditionnels pour éviter les risques d’usage et garantir la sécurité des consommateurs.