Après avoir été, pendant des décennies, le 1er producteur africain de coton, le Burkina Faso a connu des revers à la fin des années 90, et s’est tourné vers les OGM du géant américain Monsanto. L’expérience tourne au désastre : les semences et les intrants coûtent cher, les cultivateurs s’endettent, les engrais chimiques polluent les sols, les bêtes tombent malades, le coton burkinabè perd son label de qualité. En 2016, pour relancer un secteur en difficulté, le pays décide de revenir à la culture conventionnelle du coton et de soutenir une filière bio démarrée en 2004 avec le projet Helvetas. En 2019, l’État burkinabè gagne même le procès intenté à Monsanto.
Aujourd’hui, le Burkina Faso occupe la 3ème place sur le continent, derrière le Bénin et le Mali. Mais où en est la filière du coton bio burkinabé ?