En Afrique subsaharienne, les revendications foncières des femmes sont ancrées dans des schémas d’utilisation complexes, des coutumes et des relations sociales. Droit coutumier et cadres juridiques plus formels coexistent et se chevauchent. Depuis vingt ans, les efforts visant à renforcer le droit foncier des femmes se sont majoritairement concentrés sur une approche d’enregistrement, de titrage soit individuel soit avec le conjoint. Or, l’étude montre que cette approche n’a pas su prendre en compte la complexité des contextes locaux de gouvernance ni la nature multiforme du droit foncier dans la région. Cette approche dominante n’ayant pas nécessairement apporté de changement pour les femmes, cette étude propose des pistes à destination des décideurs et des acteurs du développement souhaitant mettre en place des stratégies complémentaires.
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