De nombreux pays d’Afrique de l’ouest sont dépendants d’importations de céréales pour assurer leur sécurité alimentaire. Les projets de développement agricole ont traditionnellement appuyé l’augmentation de la production des cultures vivrières afin de diminuer cette dépendance aux importations. Cette note étudie le cas d’un projet de développement de la riziculture de bas-fonds au Ghana, qui s’est rapidement heurté à des difficultés de commercialisation remettant en cause les succès obtenus sur le plan de la production. L’analyse montre comment il est vite devenu indispensable de renforcer les capacités des agriculteurs, des transformateurs et des commerçants pour que l’ensemble de la filière puisse améliorer la qualité du riz produit et le vendre à des consommateurs urbains exigeants et habitués à consommer du riz importé. Une action publique forte et cohérente apparaît ainsi nécessaire pour créer et consolider ces débouchés locaux et permettre à la filière de se développer.
Pour lire la note (4p.) : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Analyse_CEP_52_production_rizicole_Ghana_cle05419b-1.pdf