Les populations pauvres souffrent de manière disproportionnée des chocs climatiques
Les populations pauvres des pays en développement contribuent relativement peu aux émissions de carbone, mais elles souffrent bien plus des effets du changement climatique que les populations des pays riches. Les économies riches sont responsables de plus de 92 % des émissions mondiales excédentaires historiques, et 1 % des personnes les plus riches produisent aujourd’hui plus du double des émissions générées par les 50 % les plus pauvres de l’humanité. Mais le sujet central de cet article n’est pas qui pollue, mais plutôt qui souffre de l’impact du changement climatique. Nous ne pouvons pas nous contenter d’examiner le danger climatique en soi, ni ses causes : comme l’a noté le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), nous devons également déterminer qui est touché et quels sont les facteurs responsables de la vulnérabilité de tel ou tel groupe.