Alors que, pour le Ministère de l’Agriculture français la question agricole et alimentaire doit être au cœur de la relation entre la France et l’Afrique, le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) a été chargé d’étudier la place de la France dans les politiques agricoles en Afrique. Pour apprécier l’aide française en matière agricole, la mission a analysé une importante bibliographie et a interrogé de nombreux acteurs. Quatre-vingt-dix témoins ont ainsi été entendus dont François Doligez agro-économiste à l’IRAM, membre de l’UMR PRODIG et ancien Président d’Inter-réseaux.

Ce dernier partage sa lecture du rapport et ses réflexions sur l’analyse et les recommandations du CGAAER. Pour lui, il convient de clarifier trois préalables ayant trait à l’ambiguïté de la coopération agricole française : le premier est lié aux relations asymétriques entre la France et ses partenaires africains et une méconnaissance des contextes locaux (en référence à Jean-Pierre Olivier de Sardan) ; le deuxième préalable à clarifier est celui de la notion d’influence française qui fait écho à la question de l’asymétrie entre les partenaires ; enfin, le troisième a trait au modèle agricole français et son exemplarité.

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