Autre problème, la pression sur l’environnement et la sélection d’individus résistants du fait des PGM. Pour la première fois, un insecte est parvenu dans la nature à développer une résistance à une toxine produite par une plante génétiquement modifiée pour l’éradiquer. Helicoverpa zea, une noctuelle ravageuse du coton, vient d’administrer aux Etats-Unis une démonstration brillante de la théorie de l’évolution : quand une population est soumise à une pression de sélection, la survenue de mutations peut favoriser sa perpétuation. Les premières chenilles de papillon résistantes au coton Bt ont été détectées à partir de 2003, dans des champs de l’Arkansas et du Mississippi.