La solution aux coûts élevés des intrants pourrait venir du défi de la banane biologique qui est en train d’être relevé par un agro-biologiste qui encadre 10 jeunes à Kirily sur les berges du fleuve Gambie. Selon lui, il suffit de recycler les ordures ménagères dont la gestion pose de véritables problèmes pour entretenir les terres de culture. Dans ce cadre, les pertes en devises par l’achat d’engrais et autres pesticides polluants sont minorées. Cette expérience est menée au niveau de l’APROVAG (Association des producteurs de la vallée du fleuve Gambie) afin de perfectionner le modèle pour en faire une ferme école. De plus, la banane biologique est aussi une alternative crédible pour conquérir le marché européen.