En Afrique centrale, la déforestation est le fait d’une petite agriculture dont l’emprise géographique s’accroît avec la démographie et la volonté de se constituer des patrimoines fonciers. Le phénomène d’accaparement des terres boisées par l’agrobusiness reste limité. Les intérêts européens sont devenus minoritaires face aux conglomérats asiatiques, notamment chinois. Les initiatives internationales qui se succèdent n’ont pas obtenu de résultats convaincants. La crise de 2020 pourrait entraîner une baisse de certaines pressions sur les forêts mais risque d’en renforcer d’autres, de nombreux néo–chômeurs devant se rabattre sur l’agriculture vivrière.
Lire l’article d’Alain Karsenty