Un atelier sous-régional de restitution des résultats de l’étude sur l’état des lieux des textes régissant la transhumance dans les pays membres de l’ALG a été organisé par le RBM en partenariat avec l’ALG, la CEDEAO et la Coopération Suisse. Cette initiative portée par le Réseau Billital et marquée par la présence des représentants des administrations des Etats concernés et d’autres institutions, notamment le Hub Rural, le ROPPA, l’APESS, le WISP, Oxfam International et CISV, s’est ouverte le 20 octobre 2011 dans la salle de conférence de l’ALG à Ouagadougou.
Les allocutions prononcées lors de la cérémonie d’ouverture ont mis l’accent sur la valeur ajoutée incontestable du système d’élevage pastoral en termes de contribution au PIB des pays de la sous-région, d’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des exploitations familiales, mais aussi de prise en charge des défis environnementaux liés au déséquilibre saisonnier et interannuel des pâturages qui impose de déplacer les animaux pour s’adapter à la variabilité spatio-temporelle des ressources naturelles. En somme, le système pastoral pratiqué non seulement par des groupes transhumants traditionnels, mais aussi par des agriculteurs qui investissent de plus en plus dans le cheptel est performant économiquement, beaucoup moins dégradant pour l’environnement que les troupeaux maintenus à la même place et mieux adapté à la variabilité climatique.