Cette chronique se fait l’écho de la conférence sur les produits de base. Le fonds commun pour les produits de base estime que la survie de 70% de la population mondiale dépend des revenus tirés des matières premières. L’envolée des cours, bien réelle pour certaines denrées, comme le sucre ou le café, ne s’est pas répercutée avec la même force sur les revenus des producteurs. De fait, depuis la disparition des mécanismes étatiques de stabilisation des prix, plus rien ne protège le premier maillon de la chaîne, c’est-à-dire le producteur.