Avec la forte récession qu’a connue l’économie camerounaise à partir de 1986, l’Etat a libéralisé les filières cacao-café, en vue d’assurer leur compétitivité et d’atteindre une croissance soutenue et durable. Malheureusement, on a assisté plutôt à une faible rentabilité de ces filières et à une forte dégradation du niveau de vie des producteurs. On observe aussi une dégradation généralisée de l’état sanitaire du verger national. L’Etat à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a entrepris de les relancer.