Au Burkina la potion sera dure à avaler par les producteurs : baisse du prix d’achat du coton de 12% et augmentation de celui des intrants de plus de 30%. L’augmentation du prix des intrants s’explique par le marché international mais aussi par des causes purement locales : suppression de la subvention de 3 milliards de francs sur les intrants qui était en place depuis 3 ans, maintien de la TVA non déductible sur le transport des intrants et surtout de la classification à la catégorie 2 (avec 20% de taxe) des insecticides utilisés par les paysans (conditionnés en boîtes de 0,5 litre et 1 litre) pendant que la catégorie 1 (taxée seulement à 5%) concerne les mêmes insecticides, mais paradoxalement conditionnés dans des emballages supérieurs ou équivalents à 40 litres ?