« Ce n’est pas parce qu’on est paysan qu’on doit souffrir ! »
Karim Sawadogo, à la tête d’une exploitation familiale au Burkina Faso, s’intéresse aux technologies susceptibles d’augmenter la productivité et de réduire la pénibilité du travail agricole, deux leviers principaux, estime-t-il, pour réussir à attirer les jeunes dans les activités agricoles. Ainsi le goutte à goutte géré à distance via une application pour smartphone, par exemple, mais aussi les capsules vidéo qui vulgarisent la connaissance pour les réseaux sociaux [1]constituent des utilisations pratiques et accessibles de la digitalisation au service de l’agriculture paysanne. Mais réduire le labeur, est-ce fondamentalement la vision de « l’agriculture de précision » ? Une production agricole qui serait tout entière inféodée à la digitalisation du secteur ne serait-elle pas une menace pour l’existence même du paysan ?
Retrouvez l’intégralité de cet article de Marine Lefebvre (SOS Faim Luxembourg) dans le n°319 de la revue Brennpunkt Drëtt Welt