En Afrique au Sud du Sahara, la mobilisation de ressources financières suffisantes pour promouvoir le développement agricole et la disponibilité de crédits adaptés aux types d’exploitations agro-industrielles constituent une problématique vaste complexe et urgente à laquelle il est impératif d’apporter des solutions appropriées.
Depuis des décennies, l’Agriculture Africaine a été largement financée par l’aide publique d’abord à travers des programmes intégrés, ensuite des projets et des microprojets.
La qualité de ces investissements notamment leur adéquation aux objectifs de développement n’a pas été sous-tendue par des analyses économiques et des priorités croissantes. En un mot, les Etats en construction ont privilégié au début des indépendances, des investissements de souveraineté plus que ceux axés sur le développement des programmes de prestige ont dominé les investissements vertueux générateurs de revenus et de bien être. Rappelons nous les « éléphants » blancs du secteur agroindustriel (sucreries, huileries, usines d’engrais, barrages non remplis périmètres, irrigués non exploités, usines d’égrenage de coton surdimensionnés etc.)