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publié dans Autres publications le 19 novembre 2016

Etat des lieux des technologies utilisées et des différentes étapes du processus d’étuvage dans les centres au Burkina.

VECO

La présente étude a porté sur l’état des lieux des technologies utilisées et des différentes étapes du processus d’étuvage dans 06 centres d’étuvage du riz du Burkina Faso. Elle a pour objet la capitalisation des différentes techniques d’étuvage du riz qui existent dans les centres d’étuvage et l’analyse de la rentabilité économique des étapes du processus de transformation du paddy en riz étuvé pour proposer un processus type qui assure une bonne qualité, une rentabilité économique et une bonne protection de l’environnement.

Elle a concerné les centres d’étuvage de Bagré, Bama, Banzon, Douna, Mogtédo et Niassan. Elle a consisté en une enquête sur le patrimoine et les coûts d’implantation des centres d’étuvage, la gestion des centres d’étuvage, le diagnostic du processus de transformation du paddy, des technologies utilisées, de l’hygiène et de la qualité.

Pour ce qui concerne le patrimoine, aucune des 06 unions ne disposent du titre de propriétaire foncier. Les centres d’étuvage disposent d’infrastructures variées. Le centre d’étuvage de Douna a la plus grande capacité de stockage (800 tonnes) et celui de Mogtédo la plus faible capacité de stockage (80 tonnes). Les différentes étapes du processus d’étuvage sont réalisées sous un hangar d’étuvage dans les centres d’étuvage de Bagré, Bama, Banzon, Douna et Mogtédo. L’aire des hangars d’étuvage varie de 40 à 180 m2. Les centres de Douna et de Mogtédo ont les plus grands hangars d’étuvage, respectivement 180 et 144 m2. Les centres d’étuvage de Douna et Mogtédo disposent de canalisation pour l’évacuation des eaux sales. Les 06 centres d’étuvage possèdent des aires de séchage solaire dont les surfaces sont comprises entre 100 et 250 m2. Les centres d’étuvage de Banzon et de Douna ont les plus grandes aires de séchage. Cinq (Bagré, Banzon, Douna, Mogtédo et Niassan) sur les six centres d’étuvage disposent soit d’un forage soit d’un puits équipé d’un système de pompage électrique ou manuel. L’état des lieux montre des niveaux très différents de matériels et d’équipement des centres d’étuvage. Plusieurs types de technologie sont mises en oeuvre dans les centres d’étuvage. L’ensemble du processus comporte les opérations de nettoyage du paddy (vannage et lavage), de trempage, de passage à la vapeur, de séchage, de décorticage, de nettoyage du riz usiné et de conditionnement. Le vannage est réalisé soit manuellement (Bagré et Niassan) soit à l’aide d’une vanneuse mécanique (Bama, Banzon, Bagré et Douna). Le trempage est pratiquée sous deux formes : la méthode directe (Bagré et à Niassan) et la méthode indirecte (Bama, Douna et à Mogtédo). Le trempage dure 14-16 heures. Le pH de l’eau varie de 6,5-7,8 à 4,99-5,14.

Le taux d’humidité passe de 7,5-9 à 21-21.8 %. Le passage à la vapeur est réalisé de plusieurs manières. On distingue le passage à la vapeur par utilisation de marmite simple (Bama, Banzon et Niassan), de marmite avec séparateur métallique (Bagré), de marmite avec bac étuvage 100 kg (Douna et à Mogtédo) et le système d’étuvage 300 kg (Douna).

Deux méthodes de séchage sont pratiquées. Le séchage solaire unique (Bagré et Bama) et le séchage solaire bref suivi d’un séchage à l’ombre plus long sont pratiqués à Douna, à Mogtédo et Niassan

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