Entre les travaux du GIEC sur le réchauffement climatique et les critiques qui en sont faites aujourd’hui par les « climato-sceptiques », la confusion, le doute et l’incertitude ont fini par s’installer quant à l’ampleur des défis climatiques contemporains à relever. L’échec du sommet de Copenhague en décembre 2009 et les résultats des âpres négociations de Cancun qui viennent de s’achever montrent en effet les difficultés rencontrées pour donner suite au protocole de Kyoto. Si l’incertitude qui prévaut aujourd’hui tient en partie à la complexité des phénomènes climatiques observés et à leur interprétation, il semblerait également que l’on n’ait pas suffisamment souligné l’importance des jeux d’échelles et la nécessité de toujours replacer les questions liées au climat dans le temps, l’espace et les contextes locaux.