«Le modèle économique que l’on déguise aujourd’hui en vert cherche à soumettre tous les cycles vitaux de la nature aux règles du marché et à la domination de la technologie, de la privatisation et de la marchandisation de la nature et de ses fonctions», dénonce Veronica Couto, une des responsables de ce sommet des peuples. L’Afrique, terre de toutes les convoitises, illustre hélas les limites d’un consensus planétaire sur un sujet qui a un effet radical sur les performances et la viabilité des plus grandes entreprises de par le monde. Des multinationales, sortes de «micros Etats», forment un réseau inextricable entre les fabricants d’armes et les pétroliers par exemple.