Mardi 7 juin, le Parlement péruvien a voté en plénière, à une large majorité [1] « un moratoire de dix ans pour empêcher l’entrée sur le territoire national d’organismes vivants modifiés (OVM) à des fins de culture, d’élevage ou d’autres objectifs » [2]. Les OVM sont des organismes génétiquement modifiés (OGM) qui peuvent se reproduire. Ce terme a été introduit avec le Protocole de Cartagena et exclut de son champ d’application les produits dérivés d’OGM (par exemple les farines). Reste à savoir si la loi péruvienne suit précisément la définition onusienne. La loi n’étant pas encore enregistrée au Journal officiel, Inf’OGM communiquera ultérieurement sur les arguments utilisés dans la loi et cherchera à en apprécier la compatibilité avec les règlements de l’OMC.