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publié dans Bulletins Inforiz le 1 avril 2011

Bulletin Inforiz – Mars 2011

Inter-réseaux

RizAfrique de l’OuestMadagascar

A la suite d’Oxfam, Inter-réseaux Développement rural publie tous les mois le bulletin Inforiz, spécialement dédié à cette production en Afrique (Madagascar inclus) et dans le monde. Ce mois-ci, nous vous proposons une nouvelle rubrique « Observatoire des Prix » pour savoir où trouver les informations sur le prix des différentes catégories de riz dans la sous région. Egalement une rubrique « Recherche » que nous avions déjà insérée dans le précédent bulletin.

Pour vous inscrire à ce Bulletin Inforiz, écrivez-nous à l’adresse suivante : inter-reseaux@inter-reseaux.org

BÉNIN

L’UE appuie les filières riz et sorgho
2 MARS 2011 – http://www.ambassade-benin.fr/index.php/fr/actualites/evenements-diplomatiques/411-benin-agriculture–lue-appuie-les-filieres-riz-et-sorgho
L’Union européenne vient de lancer au Bénin le volet “Mil-Sorgho” du projet régional de la Facilité alimentaire pour l’Afrique de l’ouest, visant à augmenter la production de ces produits. Composé de deux volets, il associe dans une même démarche de recherche et de développement, à la fois producteurs, chercheurs, formateurs et enseignants.
Le premier volet prenant en compte l’amélioration de la disponibilité régionale en semences de riz, maïs, arachide, manioc et autres tubercules, qui a démarré au Bénin avec le Programme d’appui au développement rural (PADER) pour une enveloppe de 2,5 millions d’euros, soit 1,67 milliard FCFA, mettra l’accent sur l’amélioration de la production de semences certifiées de riz et de boutures certifiées de manioc.
Quant au deuxième volet du projet exécuté par l’Institut international de recherches sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), il a pour objectif d’augmenter la production de mil et de sorgho dans la sous-région.

Portrait partenaire: le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin
MARS 2011 – http://ctb-benin.org/articles/2011-04-02-ccrb.htm
Le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) est une association de loi 1901, officiellement créée en mai 2006 par les six Unions Régionales de Riziculteurs du Bénin. Sa vision : devenir une organisation dynamique et incontournable de la filière riz sur le plan national.
Concernant les activités menées, le CCR-B vient de procéder à un recensement des riziculteurs dont les résultats seront publiés sous peu. Il travail actuellement pour le développement de services économiques (mise en place d’intrants, organisation de la commercialisation) au profit des riziculteurs.

BURKINA FASO

L’ONG VECO Une étude prospective pour mieux aider à la production du riz
16 MARS 2011 – http://www.evenement-bf.net/pages/dossier_3_205.htm
L’étude prospective intitulée “Étude filière riz du Burkina” a été restituée le 2 mars dernier à Ouagadougou. L’ONG VECO qui a commandité cette étude veut trouver la meilleure porte d’entrée possible pour la promotion de la production du riz au Burkina Faso. Le contexte national est favorable. Le Burkina Faso dispose d’un potentiel d’environ 500 000 ha de bas-fonds aménageables dont à peine 10% sont exploités et plus de 200 000 ha irrigables très faiblement mis en valeur. A peine 5% sont actuellement aménagés. L’étude filière qu’elle a commandité pour lui servir de porte d’entrée a inventorié les meilleures pratiques suivantes en matière de production du riz (les meilleures pratiques sont celles qui concourent à une augmentation de gain (productivité, revenu monétaire). Ce sont: La pratique de la mise en place d’un fonds de roulement, la mise en place d’un système de producteurs semenciers, le compostage en tas de la paille de riz, la promotion d’un système d’irrigation d’appoint dans les bas-fonds, la promotion des technologies et des équipements post-récolte et l’organisation des étuveuses (expérience de Bama et du Bénin) et la promotion du tri-conditionnement-emballage (expérience PRP et Bagré).

L’ambassadeur du Japon visite les projets soutenus par son gouvernement au Burkina Faso
14 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103141237.html
L’ambassadeur et son équipe ont mis le cap sur la vallée du Kou, située à Bama. Dans cette localité, à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, une jeune volontaire japonaise, Higuchi Momoko, apporte son expertise aux producteurs de riz, dans la fabrication de la fumure organique pour leurs champs. Arrivée en avril 2010, la contribution de cette volontaire nipponne est très saluée par la population de Bama.

Un excédent céréalier de plus de 1 000 000 de tonnes
14 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103140761.html
Le ministre de l’Agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques, Laurent Sédogo a animé un point de presse le 9 mars 2011 dans la salle de conférences de son département sur le bilan définitif de la campagne agricole 2010-2011. Ce bilan fait état d’une production céréalière nationale de 4 560 574 tonnes, avec un excédent céréalier de plus de 1 000 000 de tonnes. La production du riz est de 270 658 tonnes, soit 24% de hausse par rapport à l’année dernière et 65% par rapport à la moyenne quinquennale.
Les besoins en riz et en blé, a-t-il souligné, seront couverts par les importations. Le manque à gagner est de 167 363 tonnes pour le riz. Répondant aux nombreuses questions des journalistes, le ministre Laurent Sédogo, a déclaré que le prix actuel du sac de 100 kg du riz est de 15 000 F CFA. Laurent Sédogo a aussi fait savoir que 5 milliards de F CFA sont déjà mobilisés pour la future campagne agricole avec en sus, des mesures telles que la subvention des intrants et les semences améliorées qui constituent un des facteurs explicatifs de l’excédent céréalier de la campagne 2010-2011.

Le Projet Riz Pluvial (PRP) au Burkina Faso
5 MARS 2011 – http://www.rfi.fr/emission/20110305-le-projet-riz-pluvial-prp-burkina-faso
On peut dire qu’au Burkina Faso, on a toujours fait de la riziculture. D’abord, une petite riziculture familiale dans les régions de tradition rizicole, c’est-à-dire là où il y a une bonne pluviométrie. Ce type de production concernait de petites parcelles et dépendait de la pluviométrie. Ensuite, il y a eu l’aménagement des périmètres irrigués. Les plus anciens se souviennent du sigle AVV qui signifie «Aménagement des Vallées des Volta». Puis, le projet Riz Pluvial qui permet de cultiver du riz dans les 13 régions du pays, avec l’aménagement des bas-fonds. A chacune de ces étapes, on cherchait à augmenter les rendements à l’hectare. Mais, le déclic majeur viendra avec la dévaluation du franc CFA en 1994. Visite de bas-fonds rizicoles dans le village de Tiara dans la province du Huet et le village de Sidéradougou dans la province de la Comoé à 460 kilomètres de Ouagadougou.

CÔTE D’IVOIRE

Développement du riz : La Chine fait un important don à la Côte d’Ivoire
9 MARS 2011 – http://abidjantribune.com/fr/politique/3645-d%C3%A9veloppement-du-riz–la-chine-fait-un-important-.html
Le Gouvernement ivoirien vient de bénéficier de la part du gouvernement chinois d’un très significatif don en produits et matériels mécaniques, pour la relance du secteur rizicole. La crise alimentaire de 2008 et plus récemment la crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire, ont fait prendre conscience au Gouvernement ivoirien de la nécessité d’assurer une autosuffisance. La République Populaire de Chine a décidé d’apporter un soutien à la Côte d’Ivoire ans cet important projet d’autosuffisance en riz. Elle a offert au gouvernement ivoirien, un important don de produits agricoles et matériels mécaniques d’une valeur de 1,5 milliards de Fcfa. Composé de 60 tonnes d’engrais Npk, 80 tonnes d’engrais d’Urée, 20 motoculteurs, 7 faucheuses, 20 batteuses et 10 décortiqueuses.

GAMBIA

150 farmers trained on food, seed security
21 MARS 2011 – http://today.gm/hi/news/3180.html
The Agency for Village Support (AVISU) in partnership with the Catholic Relief Services has held a series of training for farmers on rice production, protection and processing techniques. The training was held in Kaur of Lower Saloum and Njaw of Upper Saloum in the Central River Region. The project which was entitled “Improving Rice Value Chain” target three districts in CRR North, with the ultimate goal of ensuring that farm households in the districts are food secure. The project is a three year project co-funded by CRS and Gambia Upland Rice expansion Project from the Taiwanese embassy project division.

GHANA

Rice exports: Ghana targets Nigeria
13 MARS 2011 – http://www.newsstarng.com/index.php/news/6725-rice-exports-ghana-targets-nigeria
Ghana, Nigeria’s West African neighbour is planning to expand its rice production. And since the general consumption level of par-boiled rice in Ghana is low, the country plans to export the surplus to Nigeria. Nigeria’s huge deficit in local rice supply, with an estimated gap of two million metric tonnes (mt), offers a huge potential market for Ghana’s surplus par-boiled rice.
A study by the Expanded Agribusiness and Trade Promotion (E-ATP), an affiliate of the United States Agency for International Development (USAID) showed that while about 90 per cent of rice produced in Nigeria is processed as par-boiled rice, only rice produced in Northern Ghana – which constitutes about 60 per cent of the country’s total production is processed into par-boiled rice.

Conmmodity index
7 MARS 2011 – http://www.modernghana.com/news/319350/1/conmmodity-index.html
Tamale experiences hike in price of local rice. The price of local rice went up astronomically in the week ended March 4 in an unusual price movement. Local rice is one of the few commodities that have experienced a fairly stable price in trading, at both wholesale and retail levels. But in the week to March 4, the Tamale market saw a 50 per cent price increase in wholesale trading when the price of the commodity jumped from GHC0.48 a kilo the previous week to GHC0.72 a kilo in the week under review.

Government will strengthen agric and industrial sectors-Veep
2 MARS 2011 – http://www.modernghana.com/news/318560/1/government-will-strengthen-agric-and-industrial-se.html
The Thai Business delegation is in the country to explore the possibilities of partnering and investing in rice production, construction materials among other areas. They are also interested in making Ghana their central trade hub for the entire West African sub-region. Vice President Mahama said partnering a country like Thailand which had expertise and technical know-how in Agriculture and industry would boost her agricultural programme aimed at improving the lifestyles of Ghanaians. He said Thai agricultural implements are of high quality and could impact positively and boost the agricultural activities in the coming years. The Vice President who was particularly interested in revamping the rice industry in the country said Thailand had tremendous expertise in rice production and ‘Ghana will be ready to partner you to recapture her position in rice production.’

WFP to purchase 1,200 metric tons of rice from northern Ghana
1 MARS 2011 – http://www.modernghana.com/news/318577/1/wfp-to-purchase-1200-metric-tons-of-rice-from-nort.html
The World Food Programme (WFP) has placed an order for 1,200 metric tons of locally grown rice, worth $700,000 from farmers in Chansegu and other parts of the Northern Region.
The durbar was organised by the WFP in collaboration with the Millennium Challenge Corporation (MCC) of the Government of the United States in line with a Memorandum of Understanding (MoU) signed between the two organisations in Washington in December last year to jointly strengthen global co-ordination to improve food security, economic growth and poverty alleviation in developing countries including Ghana.

GUINEE

L’actualité guinéenne est dominée par l’opération de vente du riz subventionné par l’État, elle suscite une multitude de réactions de la part des Guinéens (du 6 au 22 mars). Les 7 premières références de cette rubrique font état de cette opération dans la presse.

La pénurie de riz à Conakry inquiète
22 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103220771.html
Après la vente du riz envoyé par le gouvernement au prix de 160 mille le sac de 50 kg, le riz, denrée la plus consommée du pays, est devenu très rare dans les marchés de la capitale, a constaté aminata.com. A en croire nos interlocuteurs, les marchands de riz en détail ne seraient plus confiants après la descente musclée des contrôleurs de prix dans leurs magasins.

Le riz de toutes les souffrances
19 MARS 2011 – http://www.guineepresse.info/index.php?id=14,7654,0,0,1,0
Des scènes qui appartiennent a un passé lointain et qu’on croyait a jamais révolues sont entrain de se reproduire dans plusieurs quartiers de la ville suite aux opérations de vente et de distribution du riz importe par le Gouvernement pour alléger le panier de la ménagère.

Le Riz importé interdit dans plusieurs marchés de Conakry
15 MARS 2011 – http://www.banabananews.org/article-le-riz-importe-interdit-dans-plusieurs-marches-de-conakry-69392617.html
La vente du riz importé serait interdite dans les marchés de la capitale guinéenne. Officiellement, aucun communiqué n’a été donné dans ce sens. Mais depuis le week-end des agents de sécurité sillonnent des marchés comme Enta, commune de Matoto ou de Koloma, commune de Ratoma pour intimer les commerçants à ne pas vendre le riz importé.

Les marchands se plaignent des contrôleurs de prix sur les marchés
15 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103160577.html
Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement avait décidé de la mise en place progressive du système de contrôle des prix. Cette mesure est maintenant effective dans bon nombre de marchés de la capitale. Selon nos sources, les contrôleurs de prix useraient de leur pouvoir pour créer de torts aux citoyens.
A en croire un témoin du marché Concasseur qui a souhaité requérir l’anonymat, ces contrôleurs obligeraient les vendeurs à se conformer aux prix fixés par eux, sous peine de voir en un seul instant leurs produits mise en terre.

Vente du riz par l’Etat : Tu en veux ! Moi non, pas du tout !
9 MARS 2011 –http://www.guineedirect.info/index.php?option=com_content&view=article&id=1707:vente-du-riz-par-letat-jen-veux-moi-nonpas-du-tout-&catid=295:economie
L’opération de vente du sac de riz importé par le gouvernement à 160 000 GNF continue de plus belle dans les quartiers de Conakry. Seul hic, une catégorie importante de la population a préféré bouder ce riz. Depuis 7h du matin j’attends d’être servie, mais on m’ignore », rouspète une vieille dame. Pendant ce temps, des jeunes garçons et filles entraient pour ressortir avec des sacs de riz. Mais il y en a qui ne veulent pas du tout de ce riz du Pr.Alpha Condé. « Moi, je ne me ferai jamais humilier en venant m’exposer ici pour acheter un sac de riz à 160 000 GNF. Je préfère aller acheter le riz au marché même à 250 000 GNF. Le gouvernement ne va pas continuer à vendre le riz à 160 000 GNF. En plus, le Pr.Alpha Condé a lancé cette initiative pour saboter les importateurs de riz en Guinée ».

Banlieue de Conakry : La distribution du riz subventionné de l’Etat suscite l’ire populaire !
6 MARS 2011 – http://www.infoguinee.com/beta3/societe/7241-banlieue-de-conakry–la-distribution-du-riz-subventionne-de-lethttp://www.infoguinee.com/beta3/societe/7241-banlieue-de-conakry–la-distribution-du-riz-subventionne-de-letat-suscite-lire-populaire-.html
La distribution du riz promis par le Gouvernement Saïd Fofana continue de faire des mécontents dans certains quartiers de la banlieue de Conakry.

Opération de vente de riz subventionné : Pour est-ce une mauvaise solution à un vrai problème
5 MARS 2011 – http://www.infoguinee.com/beta3/societe/7227-operation-de-vente-du-riz-subventionne–pourquoi-est-ce-une-fausse-solution-pour-un-vrai-probleme.html
il faut souligner que le riz subventionné de l’Etat est introuvable dans maints quartiers de Conakry. Et là où il est trouvé, c’est malheureusement une longue file indienne qu’on voit devant les magasins de stock.
Si le prix du sac de riz vendu à 160 mille est confronté à de tels problèmes, l’on se demande à quand le sac de riz à 25 mille francs promis pendant la campagne électorale.

Condé “compte” sur Paris pour consolider la démocratie guinéenne
23 MARS 2011 – http://www.romandie.com/infos/news2/110323190008.udbich95.asp
L’Agence française de développement (AFD) et la Guinée ont signé mercredi une “convention de financement de 5 millions d’euros en subvention destinée au renforcement de la filière rizicole en zone de mangrove (Basse Guinée)”. “Grâce aux aménagements sur 2500 hectares ainsi qu’aux actions d’accompagnement des organisations de producteurs, le projet permettra une meilleure maîtrise de l’eau, une amélioration des rendements en riz et ainsi une augmentation de la production”, a affirmé l’AFD dans un communiqué.

18 millions de dollars du FIDA à la Guinée
12 MARS 2011 – http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/guinee/guinee:-18-millions-de-dollars-du-fida-a-la-guinee-201103124745.html
Le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) va débloquer une enveloppe de 18 millions de dollars américains pour aider la Guinée à atteindre l’auto-suffisance alimentaire. Le président Condé, qui a rencontré récemment les paysans et les cadres des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement pour discuter des voies et moyens de relance de l’agriculture, a promis de débloquer ‘tous les moyens nécessaires’ pour un bond en avant du secteur. Il avait dénoncé l’importation annuelle de plus de 300.000 tonnes de riz ‘qui pèse énormément’ sur le budget national, assurant que ‘la meilleure qualité’ des terres devrait permettre aux paysans d’assurer au bout de trois ans l’autosuffisance alimentaire. On rappelle que le président Condé a également déjà reçu une très forte délégation d’investisseurs indiens désireux de mettre en valeur des milliers de terres arables.

MADAGASCAR

Consommation – baisse des prix du riz bientôt
28 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103281834.html
Du riz à bon prix sera prochainement sur les étals. Le début de la récolte du riz prévu dans quelques jours devrait modifier les prix sur le marché de la capitale et de ses environs. Pour le moment, les prix affichés chez les grossistes et épiciers restent élevés. Dans une épicerie de quartier à Avaradoha, le kilo du makalioka est vendu entre 1500 et 1600 ariary, et de 1350 à 1450 ariary pour le « vary gasy ». Un grossiste achète le kilo chez un collecteur à Imerintsiatosika à 1260 ariary, pour le revendre à 1300 ariary à Mahajanga. Avec la récolte, ces montants devraient enregistrer une baisse de 100 à 300 ariary. « Quand la récolte arrivera, le paddy sera acheté entre 500 et 700 ariary le kilo, et le riz de 750 à 800 ariary le kilo dans les régions productrices comme Tsiroanomandidy et Mahasolo », affirme Pulchérie Nordine Rasoamanarivo, collecteur à Imerintsiatosika. Dans le sud du pays, pourtant, la récolte a commencé. Selon une source présente sur les lieux, le « kapoaka » du riz coûte déjà 250 ariary, soit 875 ariary le kilo. Ce prix devrait encore baisser jusqu’à 150 ariary d’ici la célébration de la fête nationale

Vakinankaratra – Priorité à la riziculture chez les paysans
26 MARS 2011 – http://www.lexpressmada.com/vakinankaratra-madagascar/22094-priorite-a-la-riziculture-chez-les-paysans.html
Face au changement climatique actuel, les paysans de la région du Vakinankaratra ont élaboré une nouvelle stratégie pour s’y adapter. Ainsi, les paysans effectuent les semailles du riz en octobre ou en novembre, quelle que soit la quantité de pluie tombée. Leur objectif consiste à boucler la riziculture. « Car la riziculture constitue un fait culturel à Madagascar », souligne le Pr Joselyne Ramamonjisoa. L’achèvement de cette culture constitue alors une assurance sur la disponibilité de nourritures pour les paysans. Mais les rizières ne sont pas cultivées en même temps. « Les paysans décalent d’un à deux mois le repiquage de leurs rizières afin de limiter les risques en cas de sécheresse ou d’abondance d’eau. Ainsi, certaines rizières peuvent être épargnées », avance la chercheuse au FOFIFA. « Les paysans associent également sur une même parcelle divers types de cultures afin de minimiser le risque face aux aléas climatiques », indique Jacqueline Rakotoarisoa. Il devrait tomber 1 300 mm de précipitations par an en moyenne. Mais ces derniers temps, la pluviométrie descend à 952 mm ou bien dépasse les 1 400 mm. L’écart entre les températures maximale et minimale pose également problème. « Cet écart devrait se situer entre 6°C et 9°C. Mais aujourd’hui il est supérieur à 10°C, voire 15°C ».

Riz de l’État – Dix mille tonnes en stock
19 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103211641.html
Une source sûre a révélé que « sur les 20 000 tonnes importées, il reste encore 10 000 tonnes. » Cette quantité sera répartie sur le marché selon la fluctuation du prix. « Le riz importé joue un rôle de régulateur. La quantité vendue sur le marché dépend du prix sur le marché », explique quant à lui Freddie Mahazoasy, ministre du Commerce.

Toamasina – Le vary mora, victime de la rétention de stock
16 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103160608.html
La HAT s’efforce d’offrir à la population du riz « à bas prix » mais les spéculateurs continuent leurs méfaits. Du coup, les consommateurs sont obligés de se rabattre sur du riz local dont les prix varient entre 1 400 et 1 800 Ariary le kg. des détaillants ont dénoncé l’existence de grossistes qui vendent ce riz au prix de détail. Par ailleurs, des trafiquants n’hésitent pas à mélanger ce riz importé de Birmanie avec du riz thaïlandais et le revendre à 1 200 Ariary au détail ; ou encore avec du vary gasy fotsy pour le revendre à 1 800 Ariary. les grossistes sont montrés du doigt pour rétention de stock. Certains d’entre eux ont déjà acquis plus de 300 tonnes en un seul coup sur les deux semaines d’opération à raison d’un approvisionnement tous les deux jours. C’est ainsi que la commission de suivi et de contrôle du vary mora a appréhendé une dizaine de détaillants pour hausse généralisée du prix du riz, rétention de stock et abus de confiance.

Une bonne récolte de riz attendue
16 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103160674.html
Malgré le retard de la pluie, le ministère de l’Agriculture semble optimiste pour la grande récolte. Concernant la région de Boeny si sa production totale était de « 435 000 tonnes en 2010, la Direction régionale du développement rural (DRDR) espère une hausse pour 2011 ». La DRDR d’Alaotra Mangoro estime également une bonne production lors de la grande récolte. Cependant, toute saison confondue, la production serait réduite à 30 % par rapport à celle de l’année dernière. Cela pourrait avoir un impact sur le marché, même si la production d’Alaotra Mangoro représente à peu près 10 % de la production nationale. La quantité de riz de la région est en effet estimée « à 580 000 tonnes en 2010, alors que la production nationale est à peu près 5 900 000 tonnes. Ainsi, pour éviter une nouvelle crise du riz, le directeur du cabinet du ministère de l’Agriculture pense que « le volume de l’importation de riz, pour cette année, devrait être maintenu ».

Madagascar : pas de risque de production de riz réduite cette année
16 MARS 2011 – http://french.news.cn/afrique/2011-03/16/c_13782300.html
La production de riz ne risque pas d’ être réduite cette année, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l’ Agriculture de la Transition malgache.
Tous les producteurs de riz sont confiants et optimistes à ce sujet puisqu’ une grande récolte avec la technique de l’ agriculture avec les semences à cycle court serait appliquée d’ ici le début du mois d’ avril, a indiqué Thomas Ndalana, fonctionnaire du ministère de l’ Agriculture, ajoutant qu’ avec cette technique, les régions productrices de riz vont avoir la récolte après trois mois, c’ est à dire vers le début du mois de juillet.

Haute-Matsiatra – Récolte de riz suffisante
14 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103150426.html
La récolte de l’année 2010 n’était pas si mauvaise en terme de riziculture pour la région Haute-Matsiatra. Le cas d’Ambohimahasoa peut s’expliquer par la diminution des productions par rapport aux prévisions, ce à cause d’un hiver prolongé en début de campagne et de la sècheresse pendant la phase de récolte, entraînant un rendement faible », a mentionné Jeriniaina Rafaliarison, directeur régional du développement rural (DRDR) de la Haute-Matsiatra.

L’interdiction d’exportation surprend les opérateurs
11 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103110320.html
Pas de concertation. La décision du gouvernement d’interdire les exportations de riz a pris de court les exportateurs de cette denrée. En tout cas, les exportateurs parlent d’un manque à gagner assez important et un risque de perte de marché. « Le riz malgache coûte plus cher à l’étranger à raison de 2 euros le kilo. Ici, nous devons nous confirmer aux prix locaux », avance toujours cet exportateur. Le riz de luxe demeure le principal produit d’exportation, parce que les autres variétés ne sont pas compétitives sur le marché extérieur. La quantité exportée chaque année est de 1 000 à 2 000 tonnes par an. Les pays avoisinants et l’Afrique du Sud sont les principales destinations.

« Vary mora » – Coups de balance et faible couverture du marché
10 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103100880.html
Le riz importé par l’État et vendu dans les fokontany à Ar 900, ne peut s’acheter qu’au prix de longs moments passés à faire la queue. Le produit en question reste, en effet, assez rare et n’est visible qu’auprès de quelques revendeurs qui, visiblement, ne couvrent pas l’ensemble du marché

MEMORANDUM SUR L’ÉVOLUTION DE LA SITUATION POLITIQUE A MADAGASCAR
4 MARS 2011 – http://www.madagascar-diplomatie.net/article.php?article_id=701
Depuis toujours, les collecteurs, les transporteurs, les grossistes et certains circuits informels d’importateurs et de grossistes, spéculent à fond au moins deux fois par an sur les stocks pour créer une situation purement artificielle du stock du riz et des PPN en général. Le but est purement mercantile, c’est de perturber la loi de l’offre et de la demande, pour se faire de l’argent facile sur le dos des consommateurs. L’impact sur le quotidien de toutes les couches sociales de la population est dévastateur à chaque fois. Le Gouvernement a décidé d’annuler une grande partie des intermédiaires en matière de distribution de riz, et il est arrivé à trouver un prix au consommateur à 900 ariary le kilo. En matière de riz, le triple objectif principal suivant doit être respecté : une meilleure productivité, un prix aux producteurs attrayant et un marché pour écouler les produits. Les moyens de réaliser ses objectifs c’est de mener parallèlement et en simultanées les deux opérations d’autosuffisance alimentaire et de la conquête du marché d’exportation. La Thaïlande, la Malaisie, le Vietnam et d’autres pays sont passés par cette voie. La constitution du stock tampon en serait beaucoup aisée, par le choix des opérations à mener sur une période : soit procéder à une opération d’importation, soit procéder à une réduction du volume à exporter. Cette possibilité de choix aura un impact positif sur la balance commerciale.

LA RELANCE DE LA PRODUCTION RIZICOLE EST UN DOMAINE MULTISECTORIEL
C’est un moyen de redynamiser le secteur rizicole. Il faut cependant évoquer que c’est un vaste chantier qui doit révolutionner plusieurs domaines sectoriels : les finances, l’agriculture, l’aménagement du territoire, la réforme domaniale et agraire, l’organisation du circuit commercial, la sécurité rurale et urbaine,… et l’ensemble devrait être consolidé dans un cadre réglementaire précis et adapté.

Madagascar : Le prix du kilo de riz inabordable
3 MARS 2011 – http://www.legriot.info/1662-madagascar-le-prix-du-kilo-de-riz-inabordable/
La République de Madagascar, Etat Africain situé dans la partie occidentale de l’océan indien, est aujourd’hui touchée par une grande crise alimentaire due à la flambée du prix de l’aliment de base du pays. Selon les estimations de l’Observatoire du riz, un organisme financé par l’Etat et dont le rôle consiste à surveiller le prix du riz, celui-ci a presque doublé depuis le début de l’année 2009.

Madagascar- opération riz : courte intervention de l’État
2 MARS 2011 – http://lexpress.mu/story/21630-madagascar-operation-riz–courte-intervention-de-l-etat.html
L’ingérence de l’État dans le marché du riz ne s’inscrit pas dans le long terme. Il se retirera une fois les prix revenus à la normale. Les précisions ont été apportées lors de la livraison de 240 tonnes de riz à la gare de Soarano, samedi. Il s’agissait d’une cargaison d’urgence destinée aux fokontany. Freddie Mahazoasy explique que le quota d’Analamanga arrive cette semaine. Le kilo sera acheté à Ar 860 par les grossistes pour être revendu à Ar 900 aux détaillants.

MALI

Office riz Ségou Nouveau DG , nouvelles ambitions
18 MARS 2011 – http://www.maliweb.net/category.php?NID=72709&intr=
Les taux de réalisation des objectifs de production des principales cultures bien qu’affectés par les pertes de semis ont été jugées satisfaisantes, à l’image du riz de submersion qui est à 89 %, du mil qui est à 96,82 %, du sorgho qui est de l’ordre de 88, 63 %, du maïs qui oscille à 86, 89 % et du fonio qui a dépassé les 80 %. Néanmoins, l’Office Riz Ségou s’est est sorti avec un excédent céréalier de 47 268 tonnes sur une production annuelle de 131 622 tonnes toutes céréales confondues et ce, en dépit de la pluviométrie abondante qui a provoqué la perte d’importantes superficies par submersion. Quant au riz marchand, son excédent se situait dans l’ordre de 15 000 tonnes. Les administrateurs ont écouté et débattu avec les cadres de l’Office Riz Ségou de la nouvelle campagne agricole qui affichera à son issue une prévision de 136 000 tonnes de céréales dont 62 500 tonnes, rien que pour le riz.
Pour le Conseil d’Administration, il importe de transformer progressivement les casiers de submersion contrôlée en maîtrise totale de l’eau quand Abou Sow ne va pas par quatre chemins pour instruire qu’ « il faut un Office du Niger bis » à l’Office Riz Ségou. Ce à quoi, le nouveau Directeur General, Babougou Traoré confirmé à ce poste quelques jours après le Conseil d’Administration, a promis de s’y atteler après un hommage rendu à son prédécesseur, arraché à l’affection de tous 2 mois auparavant.

Production de riz à Ségou : L’IICEM introduit de nouveaux matériaux de production
14 MARS 2011 – http://www.maliweb.net/category.php?NID=72413&intr=
L’USAID par le biais de son projet IICEM vient d’introduire un nouveau système de culture du riz dans la région de Ségou. Ce nouveau système appelé SRI « Système de Riziculture Intensif » ne cesse d’engranger des résultats positifs surtout dans la pleine de San. Le représentant du Ministère de l’agriculture, Abdoulaye Traoré, a expliqué que le SRI s’est distingué au Mali, après seulement trois ans de démonstration auprès des producteurs, par des économies d’échelles telles que la réduction substantielle du temps de séjour des plants en pépinière , l’économie de semences de 8-10kg par hectare contre 50-60kg , l’économie d’eau d’irrigation pendant la phase végétative du riz et l’augmentation significative du rendement avec une moyenne de 8 tonnes par hectare.

OFFICE RIZ MOPTI : La tendance à la hausse…
9 MARS 2011 – http://www.malikounda.com/Economie/office-riz-mopti-la-tendance-a-la-hausse.html
La campagne agricole 2010-2011 s’est traduite à l’Office Riz Mopti (ORM) par l’accroissement du taux des rendements et l’augmentation des superficies de production.
A l’Office riz Mopti, il existe plusieurs types de riziculture : la riziculture en submersion contrôlée, la riziculture en submersion libre, la riziculture de bas-fonds et la riziculture avec maîtrise totale de l’eau. Disposant d’un potentiel d’aménagement de 39 000 hectares contre 35 000 hectares à l’Office riz Ségou, l’Office riz de Mopti fait aujourd’hui la fierté du Mali au regard des résultats de la dernière campagne agricole (2010-2011). Outil de développement intégré pour sa zone d’intervention, l’Office riz Mopti présente une tendance à la hausse pour l’ensemble des spéculations. Selon le chef de division suivi évaluation de l’ORM, Moussa Sidibé, les prévisions pour les semis en submersion contrôlée étaient de 23 500 hectares sur lesquels 21 522 hectares ont été réalisés, soit 92 % des réalisations contre 88 % l’année dernière.
A ce niveau, sur une prévision de production de 62 821 tonnes, 40 848 tonnes ont été réalisées contre 34 465 tonnes l’année dernière. Dans le domaine de la riziculture avec maîtrise totale de l’eau, sur une prévision de 1770 hectares à repiquer, 1110 l’ont été pour une production de 7690 tonnes. En riziculture de bas-fonds, la prévision de production a été réalisée à 61 % contre 38 % l’année dernière. En effet, sur une production prévue de 5457 tonnes, 3358 tonnes ont été obtenues. Les prévisions de semis, qui étaient 13 300 hectares en riziculture de submersion contrôlée, ont connu une réalisation de 12 880, soit un taux de 96 % contre 90 % l’année dernière pour une production de 3688 tonnes sur 5220 prévues. S’agissant des cultures irriguées, elles ont été réalisées à 97 % contre 77 % l’année dernière. A la lecture de ces chiffres qui incitent à l’optimisme, l’on s’aperçoit qu’à tous les niveaux, il y a eu progression.

Le Panier de la ménagère : Les prix des légumes en légère baisse
4 MARS 2011 – http://maliactu.net/?p=6266
En cette période de vaches maigres où le pouvoir d’achat du Malien moyen est de plus en plus faible, on constate sur la plupart des marchés une baisse notable des prix de nombreuses légumes. Au grand bonheur du panier de la ménagère.
Quant au kg de riz, son prix moyen est de 350 F car ça varie selon la qualité.

Échec de l’initiative riz : Le ministre Diallo et Nana Lansry au cœur d’un scandale
3 MARS 2011 – http://www.maliweb.net/category.php?NID=71973dale
En amont de ce projet Initiative riz, le budget d’État a décaissé 10 milliards de Cfa, le trésor 5 milliards et le pool bancaire dont la tête de file était la Banque nationale de développement agricole (BNDA) a mobilisé 9,5 milliards de Cfa. Le but visait à réussir ce projet ambitieux inédit en Afrique.
Au lieu d’acheter les produits de l’Initiative riz aux paysans Maliens à 300f Cfa, on a préféré en importer à raison de 378 Cfa. Ce riz Birman était à trois mois de sa date de péremption. C’est pourquoi, il dégageait une odeur nauséabonde. Pis, sur les 25 000 tonnes prévues, seuls 950 kg du riz local ont pu être achetés.

NIGER

Cérémonie de remise de témoignages officiels de satisfaction et du PDS 2011-2015 au RINI : une contribution importante dans les efforts d’amélioration de la sécurité alimentaire
10 MARS 2011 – http://www.lesahel.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6804:ceremonie-de-remise-de-temoignages-officiels-de-satisfaction-et-du-pds-2011-2015-au-rini–une-contribution-importante-dans-les-efforts-damelioration-de-la-securite-alimentaire&catid=34:actualites&Itemid=53
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Jeunes Entrepreneurs, M. Hamid Hamed, a présidé, hier dans les locaux de la RINI, la cérémonie de remise de témoignages officiels de satisfaction à l’Administrateur délégué de la RINI, avant de recevoir, pour sa part, le Plan de développement stratégique 2011-2015 du RINI, des mains de l’Administrateur délégué et du PCA du Riz du Niger.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, des investissements ont été réalisés avec l’appui de l’État et de la Coopération Japonaise. Il s’agit du départ négocié de 32 agents en 2006, de l’Acquisition de deux camions de transport de riz paddy en 2007, du renouvellement de l’usine de Tillabéry en 2008, du renouvellement de l’usine de Kollo en 2009, enfin de La dotation en fonds de roulement en 2008 et en 2009. C’est ainsi, a-t-il indiqué, que la situation financière du RINI a été restaurée, par l’absorption des pertes cumulées pendant plusieurs exercices évaluées à 1 milliard 170 millions 019 mille 396 F CFA, par l’augmentation du Capital social, qui passe de 825.millions F CFA à plus de 1 milliard 223 millions FCFA.
Ce qui a permis le renouvellement des usines de Tillabéry et Kollo ayant et l’augmentation de la capacité de transformation de 25.000 à 35.000 tonnes de paddy par an, la réhabilitation du parc automobile et des infrastructures de base, l’amélioration de la performance technique des agents, et la restauration de la crédibilité de l’entreprise vis-à-vis des partenaires.

NIGERIA

Nigeria spent N155bn on rice importation in 2010 – Sanusi
18 MARCH 2011 – http://www.nigeriannewsservice.com/nns-news-archive/news-blocks/nigeria-spent-n155bn-on-rice-importation-in-2010-%E2%80%93-sanusi
The Governor of the Central Bank of Nigeria, Mr. Lamido Sanusi, has said that the country spent about $1bn (N155bn) on the importation of rice in 2010.
The apex bank governor said, “$1bn was spent to import rice in 2010 because a few greedy people are benefitting from the importation. Consequently, when America, Britain and France are trying to talk to us about economic reforms, we should listen very well because they might just be protecting their interest.
He said that the rest of Nigerian needed the North to complement the agricultural produce supply needs of the country. Sanusi said, “Some states in the North are poorer than Niger, Cameroun and Chad, even when agriculture constituted 42 per cent of the Gross Domestic Product of Nigeria and nobody is paying attention to this critical area of economic growth and national development. The North has hide and skin, yet we do not have leather processing industries in the region.”

Nigeria, others to benefit from World Bank agric project
14 MARCH 2011 – http://tribune.com.ng/index.php/tribune-business/18389-nigeria-others-to-benefit-from-world-bank-agric-project
Nigeria and 11 other West African countries are to benefit from a World Bank assisted regional agricultural project – West Africa Agricultural Productivity Programme (WAAPP). Other countries are Ghana, Mali, Senegal, Cote d’Ivoire, Burkina Faso, Sierra Leone, Liberia, Togo, Benin, Gambia and Niger.
The task team leader for the programme, Abdoulaye Toure, leading a team of agricultural experts on the mission to Nigeria, said the project had started yielding results in some participating African countries such as Mali, where technologies developed for rice have increased farm productivity from two to nine tonnes per hectare while Nigeria’s farm productivity currently stands at 2.5 tonnes per hectare.

MNRDP to rehabilitate roads for rice farmers in Ogun
4 MARCH 2011 – http://www.compassnewspaper.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1612:-mnrdp-to-rehabilitate-roads-for-rice-farmers-in-ogun&catid=1:agriculture&Itemid=509
Rice farmers in Ogun State, especially those cultivating the New Rice for Africa (NERICA) variety, are in for good times, as the Multinational Nerica Rice Dissemination Project (MNRDP) in Abuja put together an empowerment package for them.

SENEGAL

Bassin arachidier – Le gouvernement souhaite développer les cultures de contre-saison
24 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103240999.html
Le ministre de l’Agriculture, Khadim Guèye, a exprimé, mercredi à Dassilamé Socé (Toubacouta), la volonté du gouvernement de développer les cultures de contre-saison dans les régions du bassin arachidier.
Le représentant résidant du PAM, Bienvenu Djossa, en magnifiant l’exemplarité de la coopération entre le Japon, le PAM et le gouvernement du Sénégal.
Le PAM, dans le cadre de son programme de “vivres contre travail” (VCT), a fourni à cette date, 27,611 tonnes de riz blanc à 1559 bénéficiaires des quatre sites du projet. En 2010, ces derniers ont réalisé 43,8 ha sur les 45 prévus pour une production de 153,3 tonnes de riz paddy. _ En 2011-2012, grâce à un financement canadien, le projet sera étendu pour deux ans aux régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, avec un objectif de 1000 ha. A partir de 2013 cette extension sera élargie aux régions de Kaolack, Tambacounda et Kédougou où 600 ha seront aménagés dans le cadre d’un nouveau programme du PAM qui concerne la période 2012-2016.

Les prix du riz et du lait plus bas à Tambacounda qu’à Dakar
22 MARS 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201103230276.html
Les prix du riz et du lait pratiqués à Tambacounda (est) à un niveau plus bas qu’à Dakar montrent que les marges fixées par le ministère du Commerce “ne sont pas exagérées”, a indiqué mardi le ministre du Commerce, Amadou Niang. Selon les prix fixés en février à Dakar, le riz brisé importé non parfumé est arrêté à 280 francs le kilogramme, là où le riz parfumé ordinaire est à 310 F le kg à Dakar. A Tambacounda et Koumpentoum, le riz brisé parfumé est fixé à 325 francs et le riz ordinaire à 300 francs le kilo. A Tambacounda, le sac de 50 kilos de riz parfumé, se vend à 16.000 francs, ce qui revient à 320 francs le kilo.

REGION DE CASAMANCE : Le grenier naturel à la rescousse pour l’autosuffisance en riz
14 MARS 2011 – http://www.lesoleilmultimedia.com/V1/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=124&Itemid=198&o=fidak&limitstart=20
La verte Casamance, comme on appelle la région Sud, est connue pour la diversité de sa contribution à la production alimentaire en général, fruitière en particulier et céréalière en prime. On s’étonne que le « programme autosuffisance en riz » n’arrive encore à produire que 410.000 tonnes de riz sur 125.000 ha, pour des besoins estimés à 800.000 tonnes l’an. Alors que nombreuses sont les zones rizicoles traditionnelles du pays : au Nord (vallée du fleuve Sénégal), au Centre (Fatick et Nioro), au Sud (Kolda et Ziguinchor) et au Sud-est (Tambacounda et Kédougou). Dans la perspective d’arriver à l’autosuffisance en riz, l’Etat a mis à disposition près de 188.000 tonnes de semences certifiées en riz pluvial et a encadré 12.000 riziers, selon Dr Macoumba Diouf, Directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) s’adressant récemment à la presse.
Dans le même élan, pour compléter les programmes de riziculture irriguée dans les Vallées du Fleuve et de l’Anambé, une superficie de 12.000 ha sera aménagée autour du barrage d’Affiniam (dans le Bignona) pour la riziculture pluviale

Vers la construction d’un centre international de formation en riziculture
7 MARS 2011 – http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=77715
La première pierre d’un centre international de formation en riziculture sera posée au plus tard jeudi, à Ngalelle, un quartier périphérique de la ville de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du promoteur du projet, le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice).
D’un coût global de deux milliards de francs CFA, ce centre international se fixe comme objectif d’accroître le nombre et le niveau d’expertise des agents de vulgarisation, des chercheurs et des techniciens de la filière riz, indique AfricaRice, une organisation panafricaine active dans la recherche.

Interview avec René NGIRIYE, jeune exploitant agricole au Sénégal
3 MARS 2011 – http://terangaweb.com/terangaweb_new/?p=1024&lang=en
(Interview d’un jeune exploitant agricole au Sénégal)
En tant que jeune exploitant agricole, que penses-tu de la situation agricole au Sénégal en particulier et en Afrique de manière générale ? Une catastrophe ! On n’a toujours pas compris que la priorité devait revenir à l’autosuffisance alimentaire. Toutes nos politiques devraient se concentrer sur les besoins fondamentaux de toute société: l’énergie, l’alimentation, etc. Les autorités n’ont pas encore pris la mesure des ravages des importations au Sénégal, qui je suppose arrangent un microcosme politico-économique. Prenons le riz par exemple, la majeure partie de la population reste habituée au riz asiatique importé; conséquence immédiate : le riz produit localement a du mal à s’écouler. Contrairement à ce que l’on pense, le handicap de notre riz n’est pas le prix, qui reste compétitif, mais le goût auquel les populations ne sont pas encore accoutumées: le Sénégalais moyen préfère consommer vietnamien parce qu’il a toujours été habitué à cela. Là où l’Etat pourrait intervenir, c’est de réduire la part de riz importé et par ce biais imposer le riz local. Il lui faut avant tout mettre en place des politiques incitatrices et surtout protéger les entrepreneurs locaux.

Production agricole : L’Usaid prône un système semencier performant
3 MARS 2011 – http://www.lesoleilmultimedia.com/V1/index.php?option=com_content&view=article&id=2196:production-agricole–lusaid-prone-un-systeme-semencier-performant&catid=46:stock-market
A côté de la production de sucre qui fait sa particularité, Richard-Toll se fraie un chemin dans la production de riz. Ce secteur mobilise populations, autorités étatiques et institutions internationales, l’Usaid en particulier. La division des semences installée à l’intérieur de la ville illustre cette percée. Au fond du site abritant la Division des semences (Disem), un bâtiment entièrement rénovée.
La Disem de Richard-Toll emploie une trentaine de personnes. 25 tonnes de riz y sont traitées par jour, selon Mamadou Diop, le chef de centre. Un matériel moderne est nécessaire pour développer la chaîne de valeur semences afin d’augmenter la productivité et la compétitivité agricole mais aussi la sécurité alimentaire », a déclaré le directeur du bureau Croissance de l’Usaid, Peter Trenchard
Les producteurs ont salué la réfection des équipements. Toutefois, ils demandent au gouvernement d’aller plus loin en accompagnant davantage la commercialisation. « Si nous avons l’accompagnement qu’il faut, nous pourrons aller très loin dans la production du riz. Nous pouvons atteindre l’autosuffisance en 2015 », a déclaré Ndiawar Diop, président du collège des producteurs de riz du département de Dagana. « L’État doit réorganiser la subvention en impliquant les producteurs », a ajouté M. Diop.

TOGO

Infrastructures agricoles : LOME S’INSPIRE DE L’EXPERIENCE MALIENNE
15 MARS 2011 – http://www.essor.ml/actualite/article/infrastructures-agricoles-lome-s
Le ministre togolais de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Kossi Messan Ewovce, a achevé samedi dans notre pays, une visite de deux jours durant laquelle il était accompagné des directeurs de l’Aménagement et de l’Équipement rural, Bolor Koffi et de l’Élevage, Batawui Komlan.
Le Togo importe chaque année la moitié de ses besoins en riz marchand évalués à 60.000 tonnes. Le gouvernement togolais qui veut aménager 2000 hectares voudrait s’inspirer de l’expérience du Mali dans ce domaine afin de s’épargner erreurs et tâtonnements. L’Etat togolais envisage de consacrer une enveloppe de 600 milliards de Fcfa à améliorer la production agricole du pays. L’expérience malienne en matière de mobilisation des fonds, d’aménagements agricoles, de gestion des infrastructures, de difficultés à surmonter, nous paraît intéressante à plus d’un titre, a résumé Kossi Messan Ewovce.
La délégation togolaise a achevé samedi sa visite de terrain par la prise d’eau du canal principal de l’Office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB). Les visiteurs ont ainsi visité les infrastructures de captage d’eau pour l’irrigation, longé le canal principal réhabilité en certains endroits et marqué une escale sur la parcelle de rizicole d’Ousmane Diarra. L’an dernier, il a récolté sur cette parcelle 130 sacs de paddy. Cette année, il table sur une bonne récolte grâce au suivi scrupuleux des conseils de l’encadrement. Un peu plus loin, Modibo Diané fait visiter sa parcelle de rizi-pisciculture. Il élève des poissons dans sa parcelle grâce à une expérience menée par l’OPIB depuis déjà trois campagnes. En plus du riz, il produit du poisson (notamment des carpes) pour agrémenter l’alimentation.

REGIONAL / Afrique

INTÉGRATION RÉGIONALE : La société civile liste les incohérences bloquantes
18 MARS 2011 – http://www.popxibaar.com/INTEGRATION-REGIONALE-La-societe-civile-liste-les-incoherences-bloquantes_a4467.html
L’intégration régionale n’est que théorique dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. C’est ce qui ressort du diagnostic fait lors d’une conférence de presse par les responsables du Réseau des plates-formes d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Repaoc).
Pour le Secrétaire général du Repaoc, Laoual Sayabou, « il se pose de réels problèmes de souveraineté entre la région et les autres grands ensembles géographiques ».
Le riz entre presque gratuitement au Sénégal au détriment du riz de la vallée « La manière dont le riz est importé dans nos pays ne permet pas de protéger la production locale, encore moins d’encourager sa consommation. Le riz entre presque gratuitement dans nos pays qui ne sont protégés qu’à hauteur de 10% et exposés à une ouverture de 90%», déplore M. Sayabou, ajoutant : «Pourtant le Bénin, le Mali et le Sénégal sont des pays producteurs de riz». Une situation qui ne favorise pas l’essor du riz de la vallée du fleuve Sénégal et de l’Anambé. Relevant les limites du Tarif extérieur commun (Tec) institué par la Cedeao, il a soutenu qu’il faudrait que cette mesure soit plus protectrice.

Pascal Lamy : “L’Afrique a besoin d’échanges plus ouverts et moins injustes”
16 MARS 2011 – http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2617p107-109.xml0/petrole-developpement-alimentation-agriculturepascal-lamy-l-afrique-a-besoin-d-echanges-plus-ouverts-et-moins-injustes.html
Pour le patron français de l’OMC, le continent africain, qui souffre de la hausse des prix alimentaires, est “le futur grenier de la planète”. À condition de renforcer ses capacités commerciales. Lorsque cette courroie est entravée par des obstacles au commerce – subventions, murailles douanières ou embargos –, les marchés ne jouent pas leur rôle normal. Les restrictions à l’exportation ont été, selon certains analystes, la cause principale de la hausse des prix des denrées alimentaires de 2008 pour certains produits de première nécessité. Ainsi, le marché du riz a été bouleversé par les embargos de pays qui craignaient pour l’approvisionnement de leur propre population. Il n’y avait pas de déséquilibre structurel global, mais ces restrictions ont déclenché une envolée des prix.

L’Afrique, dans le grenier, il y a juste un peu de mil
6 MARS 2011 – http://www.evenement-bf.net/pages/ailleurs_204.htm
L’Afrique subsaharienne semble moins exposée aux risques liés à la flambée des prix des denrées alimentaires. Ce constat est du bulletin Food Price Watch. Cette structure suit les tendances des prix des aliments dans les pays en voie de développement. le prix du riz a connu une augmentation modérée à l’échelle mondiale entre juin et décembre 2010. Cette situation est critique. Le riz reste le principal aliment de base dans de nombreux pays en voie de développement. On se souvient que la flambée du prix de cette denrée a été l’un des principaux déclencheurs de la crise alimentaire de 2008

Observatoire des prix/ price watch

Afrique Verte : Point sur la sécurité alimentaire N° 119
Début mars 2011 – [http://www.afriqueverte.org/r2_public/media/fck/File/Bulletins/PSA/PSA-119-03-2011corrig%C3%A9.pdf Point sur la situation alimentaire du Sahel->http://www.afriqueverte.org/r2_public/media/fck/File/Bulletins/PSA/PSA-119-03-2011corrig%C3%A9.pdf
Point sur la situation alimentaire du Sahel]
Mensuel d’information sur le prix des céréales : Niger – Mali – Burkina Faso
Suivi de campagne n°119 – début mars 2011
Les prix des céréales restent globalement stables, malgré quelques hausses localisées.

Réseau des Systèmes d’Information des Marchés en Afrique de l’Ouest
Réactualisé tous les 14 jours – http://www.resimao.org/html
Updated every 14 days – http://www.resimao.org/html/en

Tendances mondiales / World tendancies

Consensus proche au G20 sur l’agriculture, selon Bruno Le Maire
17 MARS 2011 – http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110317.REU4653/consensus-proche-au-g20-sur-l-agriculture-selon-bruno-le-maire.html
Les pays du G20 sont proches d’un accord autour de certaines propositions de la France visant à limiter la volatilité sur le marché des matières premières agricoles et éviter qu’une flambée des prix alimentaires ne provoque des tensions géopolitiques, a déclaré Bruno Le Maire.
Une idée serait d’exempter l’aide humanitaire des restrictions aux exportations de denrées alimentaires. Un pays ne pourrait désormais plus fermer totalement ses portes aux exportations mais devrait laisser une voie à la fourniture d’aide aux pays les plus pauvres. “Sur cette mesure précise, nous pourrions trouver un consensus au sein des membres du G20”, a dit Bruno Le Maire. “Ce ne serait pas un embargo sur les embargos aux exportations mais plutôt une limitation des embargos aux exportations.”
L’idée de stocks alimentaires, principalement du riz et du blé, prépositionnés dans les pays les plus sensibles à une hausse soudaine des prix ou à une pénurie de denrées semble également acquise, a-t-il ajouté.
La question sera comment les financer. La France a mandaté le Programme alimentaire mondial (Pam) pour étudier la question et lui remettre un rapport dans l’espoir de lancer le projet avant la fin de l’année.

Chronique d’une bulle annoncée sur le marché mondial du riz
14 MARS 2011 – http://www.letemps.ch/Page/Uuid/05a25ef8-4b60-11e0-a069-303c63cd1ae3%7C0
On prend les mêmes et on recommence? «Tous les ingrédients pour une flambée des prix mondiaux du riz similaire à celle de 2008 sont en place; ne manque qu’une chose: un détonateur», remarque Patricio Mendez del Villar, spécialiste du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Cette incertitude relance le débat sur une régulation des marchés alimentaires. Ou tout du moins d’une meilleure circulation de l’information sur l’état des récoltes et des stocks. Une «OPEP du riz»? Cent fois évoquée, jamais esquissée. Autre solution, des stocks de régulation accumulés par les régions consommatrices. En Afrique, une telle solution reste théorique. «Pour avoir un impact, il faudrait des réserves d’au moins 150 000 tonnes pouvant circuler rapidement d’un pays à l’autre; mais qui va en supporter le coût logistique? Qui va les gérer?» interpelle ce spécialiste reconnu du monde rizicole.

Pétrole, riz … spéculation ?
10 MARS 2011 – http://jbriselet.blog.lemonde.fr/2011/03/10/petrole-riz-speculation/
Dans une rubrique éco du Monde en date du 7 mars dernier, Alain Faujas (Risotto politique) stigmatise quelque peu le Vietnam ou la Thaïlande, en les accusant de bloquer les exportations de riz et en favorisant une remontée “artificielle” des coûts. Spéculateurs dit-il … qui porteront la responsabilité de prochaines famines en Afrique, région où la production est insuffisante par rapport à la demande. En première observation, il semble faux d’affirmer qu’il n’existe aucune menace de pénurie dans les pays du Sud-Est Asiatique. Les stocks ne justifient pas tout et “la consommation mondiale de riz progresse beaucoup plus vite que la production“.
En seconde observation au lieu de nous attaquer à ceux qui sont appelés des spéculateurs et qui ne font souvent que protéger leurs populations et ses ressources alimentaires à long terme, nous devrions nous occuper des causes profondes et favoriser une politique de suffisance alimentaire en Afrique.Et peut-être aussi dans l’immédiat une politique de stockage de céréales pour les pays de l’Ouest africain.

Ogm – L’Isaaa annonce une hausse de 10 % des surfaces mondiales en cultures génétiquement modifiées
9 MARS 2011 – http://www.terre-net.fr/production/phytosanitaire/article-ogm-isaaa-soja-coton-mais-colza-chiffres-2010-216-69161.html
Le dernier rapport de l’Isaaa, organisation internationale pro-Ogm, indique que 148 millions d’hectares d’Ogm ont été cultivés en 2010. Les surfaces mondiales semées de cultures génétiquement modifiées ont ainsi progressé de 10 % l’an dernier par rapport à 2009, en particulier dans les pays en voie de développement. La quasi-totalité des surfaces Ogm sont occupées par quatre cultures phares. Le soja arrive en tête avec 73,3 millions d’ha cultivés, soit 50 % des surfaces mondiales Ogm, suivi par le maïs (46,8 millions d’ha, 31 % des surfaces), le coton (21 millions d’ha, 14 % des surfaces) et le colza (7 millions d’ha, 5 % des surfaces). Les Ogm tolérants aux herbicides (soja et maïs principalement mais aussi certaines variétés de colza, coton, betterave et luzerne) occupent 61 % des surfaces Ogm, soit 89,3 millions d’ha. D’après le rapport de l’Isaaa, la commercialisation d’un maïs résistant à la sécheresse devrait voir le jour l’année prochaine, suivi du riz à haute teneur en vitamine A

Que mangera t-on en 2050 ?
9 MARS 2011 – http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/09/que-mangera-t-on-en-2050
Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi. Si l’on prend le riz, l’augmentation de 1 degré seulement de la température nocturne a diminué sa production de 10 %, et, si l’on se penche sur les pollinisateurs, la chaleur affecte leur comportement et contribue donc à un moindre rendement des plantations.”

Riz birman : La suspension des exportations ne menace pas l’offre mondiale
8 MARS 2011 – http://www.rfi.fr/mfi/20110308-riz-birman-suspension-exportations-menace-pas-offre-mondiale
La Birmanie a exporté 800 000 tonnes de riz l’an dernier, majoritairement du riz 25 % brisure, l’un des moins chers. On peut donc craindre que ses clients, en premier lieu le Bangladesh, les Philippines, l’Afrique de l’Est et de l’Ouest, ne se reportent sur le concurrent direct de la Birmanie, le Pakistan, qui exporte la même qualité de riz…
Surtout, il faut relativiser le poids de la Birmanie sur le marché du riz. Ce pays exporte dix fois moins que la Thaïlande, huit fois moins que le Vietnam. Or, ces deux pays ont connu d’excellentes récoltes ; et ils sont prépondérants y compris dans les importations africaines, sur des qualités un peu supérieures. A 515 dollars la tonne aujourd’hui, le prix du riz thaï, qui fait référence, stagne voire régresse depuis le début de l’année.

Espace OP/Farmer Organisation’s corner

Rencontre régionale de consultation des acteurs des systèmes de recherche agricole
2 MARS 2011 – http://www.roppa.info/spip.php?article158
Du 1er au 2 Mars 2011, s’est tenue à l’Hôtel RIVIERA de Conakry, République de Guinée, la consultation sous-régionale de l’Afrique de l’Ouest, entre les acteurs des systèmes de recherche agricole pour le développement sous l’égide du ROPPA, partenaire du consortium chargé de la mise en œuvre du projet PAEPARD II (Platform for African European Partnership in Agricultural Rechearch for Development) et de la CNOP-Guinée. Les participants de cette rencontre ont effectué une présentation de leurs activités ayant trait au riz :
http://www.roppa.info/IMG/pdf/Communication_AfricaRice.pdf
http://www.roppa.info/IMG/pdf/Communication_ANOPACI_Cote_d_Ivoire.pdf
http://www.roppa.info/IMG/pdf/Communication_ANPROCA_Guinee.pdf

Evénements / Events

Un atelier international pour le phénotypage du riz
24 MARS 2011 – http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/communiques-de-presse/2011/phenotypage-du-riz
Le Cirad organise du 28 au 30 mars 2011 à Montpellier (amphithéatre Jacques Alliot du Cirad), un atelier de travail intitulé “Toward a global rice phenotyping and characterization network : Developing a global rice phenotyping and multienvironment testing strategy ». En partenariat avec le Cirad et l’IRD, trois centres internationaux l’IRRI, l’Africa Rice et le CIAT ont développé un agenda global de recherche rizicole qui s’inscrit dans le cadre du GRiSP (Global Rice Science Partnership), un des nouveaux programmes du Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR). L’atelier vise aussi à établir la stratégie scientifique et technique pour un partenariat global dans le phénotypage et la caractérisation des populations de riz afin de permettre l’analyse génétique de leurs caractères d’intérêt. L’amélioration génétique à l’aide des outils et connaissances moléculaires (Molecular breeding) se trouve être en effet un des piliers stratégiques du GRiSP.

Recherche / research

AfricaRice prend les devants de l’alliance de la recherche mondiale en vue de relever urgemment les défis de la riziculture en Afrique
22 MARS 2011 – http://www.warda.cgiar.org/warda/adrao/newsrel-board-mar11.asp
Préoccupé par la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et leurs implications graves pour l’Afrique, le Conseil d’administration du Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) a approuvé le rôle principal du Centre pour le continent dans le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP) nouvellement lancé, qui vise à contribuer significativement à la baisse des prix du riz et à la réduction de plus de 10 % la pauvreté au niveau mondial.

ENGLISH VERSION
AfricaRice takes the lead in global research alliance to urgently address Africa’s rice challenges
22 MARCH 2011 – http://ftp.seedquest.com/news.php?type=news&id_article=15607&id_region=&id_category=&id_crop=
Concerned by the rising world food prices and their grave implications for Africa, the Board of Trustees of the Africa Rice Center (AfricaRice) endorsed the Center’s lead role for the continent in the recently launched Global Rice Science Partnership (GRiSP) that aims to contribute significantly to lowering rice prices and reducing global poverty by more than 10 percent. More informations about GRISP in Irri’s Website: http://irri.org/knowledge/publications/rice-today/features/blueprint-for-a-greener-revolution

Finding the right pathways for making ‘Rice Advice’ Available, Accessible and Applicable
19 MARCH 2011 – http://www.ciard.net/fr/node/1666
During the week of 15-18 February 2011, I visited the Africa Rice Center in Cotonou, Benin, and found out that they are doing a lot to make ‘rice advice’ available, accessible and applicable. I also discussed additional pathways to make this vital rice knowledge travel. As its new name (previously known as WARDA) suggests, the Africa Rice Center is focused on generating data, information and knowledge on rice, particularly with regard to the continent of Africa. However, it is also trying to find the right pathways to share its ’rice advice’.

Entretien avec le Dr Marco Wopereis sur Le partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP)
15 MARS 2011 – http://africarice.blogspot.com/2011/03/entretien-avec-le-dr-marco-wopereis-sur.html
1 – Pour quoi est-il si important d’avoir un vaste programme mondial de recherche sur le riz ? Le riz est la culture vivrière la plus importante du monde en développement et l’aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale dont une grande partie est aussi extrêmement vulnérable aux prix élevés du riz. L’augmentation des prix du riz va affecter négativement les familles pauvres et celles à faible revenu qui dépensent la plus grande partie de leur revenu en denrées alimentaires par rapport aux ménages à revenu élevé. La disponibilité et l’abordabilité du riz est donc cruciale pour beaucoup de personnes à travers le monde.
2 – Les taux de croissance des rendements du riz ont été faibles à moins d’1 pour cent par an depuis 2000. Comment cela se compare-t-il aux autres cultures ? Ont-elles eu de meilleurs taux de croissance du rendement ? Et pourquoi la croissance des rendements chez le riz a-t-elle été si lente ? C’est à peu près la même chose pour le blé parce qu’il s’agit là aussi d’une culture du ‘secteur public’. Quant au maïs, les taux de croissance des rendements n’ont pas beaucoup baissé (à cause de l’investissement du secteur privé).
3 -La baisse du rendement du riz est en partie due à un déclin de l’investissement dans la recherche au cours des 15 dernières années. A quoi ressemble l’environnement de la recherche rizicole mondiale ? Par exemple, existe-t-il suffisamment de recherche et de financement pour la riziculture dans le monde ou est-elle l’une de ces cultures qui ont été négligées ? On ne peut pas dire que le riz a été négligé, mais il n’a pas été suffisamment financé compte tenu de l’importance de cette culture. D’une manière générale, depuis les années 1990, il y a eu une baisse dans le financement de la recherche rizicole au niveau international

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