The content bellow is available only in French.

publié dans Bulletins Inforiz le 10 mars 2011

Bulletin Inforiz – Janvier – Février 2011

Inter-réseaux

Riz

Chers lecteurs et lectrices du bulletin Inforiz,

Voilà bientôt 6 années que vous recevez mensuellement le bulletin Inforiz, spécialisé sur les thèmes rizicoles en Afrique de l’Ouest, au travers de l’engagement bénévole d’une membre de l’ONG Oxfam, Sonia Goicoechea. Dans la volonté de pérenniser le bulletin, Oxfam s’est mis en contact avec Inter-réseaux, spécialisé dans le domaine de l’information et communication. A compter d’aujourd’hui, l’association Inter-réseaux Développement rural (www.inter-reseaux.org) prendra le relais de ce travail et intègrera le bulletin Inforiz dans ses outils de diffusion d’information sur le développement rural.

Ce bulletin ouvre le champ des pays concernés et intègre Madagascar. Il couvre les mois de janvier et février 2011 ; dès le mois de mars le bulletin redeviendra mensuel.

Nous vous souhaitons bonne lecture et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires sur les contenus afin que ce produit réponde au mieux aux attentes et besoins de tous !

L’équipe d’Inter-réseaux et d’Oxfam

  • BÉNIN

Le Japon offre 2,5 milliards de F CFA de riz au Bénin
5 FEV 2011 – http://www.chine-informations.com/actualite/asie/benin-le-japon-offre-milliards-de-f-cfa-de-riz-au-benin_6345.html
Le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Jean-Marie Ehouzou, et l’ambassadeur de Japon au Bénin, M. Bamba Masahiro, ont signé jeudi à Cotonou un accord consacrant la fourniture de riz au Bénin au titre de l’aide alimentaire 2010 — 2011, pour une valeur de 460 millions de yens, soit environ 2,5 milliards de F CFA. Les fonds générés par la vente du riz, objet du don japonais, permettront au gouvernement béninois de réaliser de nombreux projets, sources du développement économique et social du pays, a fait observer l’ambassadeur nippon. Le Japon a en outre investi environ un demi milliard de F CFA dans la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) en élaboration, et qui devra servir lors des élections présidentielle du 27 février prochain, et législatives du 17 avril prochain, rappelle-t-on.

Département des Collines : Les sous-produits du riz présentés aux populations
14 JAN 2011 – http://www.jolome.com/dir/n.php?i=11700&t=direct
Faire connaître aux populations venues des différentes localités du département des Collines et du Zou la transformation du riz en biscuit, lait, Akassa, Ablo, boisson connue sous le nom de `’Tchapalo’’, beignet communément appelé en langue Idaacha tchumbo et Olêlê etc. Tel est l’objectif de la rencontre organisée par l’Union des riziculteurs du centre (Uniriz-C) à la maison des jeunes et loisirs de Dassa-Zoumé il y a de cela quelques jours. Dans son discours d’ouverture, le représentant du maire de Dassa André Gbadi, a remercié les membres de l’Uniriz-C qui selon lui ont fait de leur cheval de bataille le développement de la filière riz. Pour sa part, Alexis Vêgba président de l’Uniriz a énuméré les objectifs que vise la journée de présentation. Au nombre de ces objectifs, il y a l’observation de l’état de la filière riz et les contraintes de son développement, la recherche des voies et moyens pour mettre en place des mécanismes pour un nouveau rythme. Cette rencontre a pris fin par la dégustation des mets préparés.

  • BURKINA

Les différentes évolutions de la riziculture au Burkina Faso
31 JAN 2011 Audio – http://www.rfi.fr/emission/20110129-differentes-evolutions-riziculture-burkina-faso
Pour les différentes évolutions de la riziculture au Burkina Faso, on peut distinguer trois grandes étapes. D’abord une petite riziculture familiale dans les régions de tradition rizicole. Ensuite il y a eu l’aménagement des périmètres irrigués, notamment avec l’aménagement des Vallées des Volta. Puis le projet riz pluvial qui permet de cultiver du riz dans les 13 régions du pays, avec l’aménagement des bas-fonds.

Koulpélogo : intensification de la production de riz : Bientôt des bas-fonds rizicoles pour les villages de Boudghin et de Sougpendé
27 JAN 2011 – http://news.zamamail.com/news.php?newsid=14918
Le directeur régional de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques du Centre-Est a effectué, le 27 janvier 2011, une tournée au Koulpélogo pour constater l’état d’avancement des travaux d’aménagement. Il a pu visiter les bas-fonds de Boudghin et Sougpendé dans la commune de Ouargaye. Dans le cadre de l’intensification de la production du riz pour contribuer à la sécurité alimentaire, la direction régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques du Centre-Est a bénéficié d’un appui financier de la FAO pour aménager 375 ha de bas-fonds.

Un projet de 2 000 hectares lancé
17 JAN 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201101171325.html
Le village de Dangoumana, dans la commune rurale de Sono, province de la Kossi, dans la région de la boucle du Mouhoun, a abrité, vendredi 14 janvier 2011, la cérémonie de lancement d’un projet hydro-agricole d’envergure. Il s’agit de la première phase du projet d’aménagement de 2 000 hectares dans la localité. L’objectif global du PAHD (Projet d’aménagement hydro-agricole à Dangoumana) est de « contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans la région de la boucle du Mouhoun par le développement de périmètres irrigués et l’intensification de la production agricole ». De façon spécifique, le projet devrait accroître la production agricole d’au moins 20 000 tonnes dont de riz, de maïs, des cultures fruitières et légumières.

C’est parti pour le projet hydro-agricole de Dangoumana
16 JAN 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201101171553.html
La phase 1 du projet d’aménagement hydro-agricole de 2000 ha à Dangoumana a été lancée le vendredi 14 janvier 2010 dans la commune de Sono, située dans la province de la Kossi. C’était sous la présidence du Premier ministre Tertius Zongo, représenté par Laurent Sedogo et Joseph Paré. La première phase de ce projet, d’un coût de 15 898 500 000 F CFA, a pour objectif l’aménagement de 800 ha qui permettra l’augmentation de la production agricole d’au moins 20 000 tonnes par an d’ici 2015.

Près de 20 000 tonnes de marchandises bloquées au port d’Abidjan
11 JAN 2011 – http://www.reussirbusiness.com/12066-Cote-d-Ivoire-Pres-de-20-000.html
Les activités des organisations chargées d’assurer le transport des marchandises du Burkina connaissent une récession à cause de la crise ivoirienne. Les camions sont au chômage car le corridor Burkina-Côte d’Ivoire, est impraticable. Conséquence, d’importantes quantités de marchandises burkinabè sont bloquées au port d’Abidjan. 14 000 tonnes de riz en souffrance. Le DG du Conseil burkinabè des chargeurs,CBC a indiqué que 14 000 tonnes de riz à destination du Burkina sont actuellement au port de Tema, dont le transport pose des problèmes à cause de l’insuffisance de camions- remorques. Lorsqu’il y a des difficultés au niveau d’un port, les importateurs réorientent les marchandises vers d’autres ports. C’est dans ce sens que certains ont, depuis quelque temps, a-t-il révélé, demandé que l’on bascule le trafic vers d’autres ports de la sous-région notamment ceux de Cotonou, de Tema et de Takoradi où les autorités sont en train d’agrandir les espaces pour accueillir plus de marchandises.

  • CAMEROUN

La relance de la culture du riz préoccupe les autorités camerounaises
13 FEV 2011 – http://www.camnews24.net/fr/economie/cameroun/12484-la-relance-de-la-culture-du-riz-preoccupe-les-autorites-camerounaises-
La relance de la culture du riz fait partie des préoccupations des autorités camerounaises dans leur quête de renforcer l’offre alimentaire du pays et juguler la famine qui sévit de temps en temps dans la partie septentrionale du pays.

  • GAMBIE / THE GAMBIA

Upland rice expansion project reviewed
22 FEB 2011 –http://allafrica.com/stories/201102220860.html
The Taiwan Technical Mission in the country and the Ministry of Agriculture Monday convened a one-day review and planning meeting of The Gambia Upland Rice Expansion Project at the conference hall of the National Nutrition Agency (NaNA) in Bakau. The project is a four-year initiative targeting to speed up the process of attaining rice self-sufficiency in the country and to increase rural employment and income as well as saving and earning of foreign exchange among others.

Geapp Gives Farm Implements to Urr Farmers
12 JAN 2011- http://allafrica.com/stories/201101120708.html
The Gambia Emergency Agricultural Production Project (GEAPP), under the Ministry of Agriculture, recently presented farm implements which included 70 power tillers, and other farm implements, to the farmers in Wuli and Sandu in the Upper River Region (URR), at a presentation ceremony held at the Regional Agricultural Pest Monitoring Office in Basse. The Agric Deputy Minister also hailed the farmers of URR for their hard work in agriculture, and described them as a good example for other regions to emulate, especially in Nerica rice cultivation. While outlining government’s unwavering efforts in agriculture, Kambi said that his Ministry had rendered assistance to ensure that farmers across the country are empowered by distributing sufficient seeds, fertilizers and other farming implements to farmers at the right time. He therefore called on farmers to continue with the hard work, and pledged that his Ministry will always support them.

  • GHANA

WFP to purchase 1,200 metric tons of rice from northern Ghana
2 MAR 2011 – http://www.modernghana.com/news/318577/1/wfp-to-purchase-1200-metric-tons-of-rice-from-nort.html
The World Food Programme (WFP) has placed an order for 1,200 metric tons of locally grown rice, worth $700,000 from farmers in Chansegu and other parts of the Northern Region. A statement issued by the WFP after a community durbar at Pong-Tamale in the Savelugu-Nanton District, said although it was not the first that time that the programme would be purchasing food crops from Ghana for its operations, the move was symbolic. It said the WFP ordered the produce from local small-holder farmers to support the National School Feeding Programme in the Northern, Upper East and Upper West Regions.

Review tariffs on rice importation
25 FEB 2011 – http://www.modernghana.com/news/318006/4/review-tariffs-on-rice-importation.html
Mr. Albert Sowah, Principal Collector at Elubo, has appealed to the government to reconsider new tariffs imposed on imported rice as it was costing the country dearly. He made the appeal to the Western Regional Minister, Mr. Paul Evans Aidoo, at a forum at Elubo on Wednesday. Mr. Sowah said hitherto, Elubo was collecting GHC600 million as revenue for the state monthly on imported rice but this had reduced to GHC2000 since September last year when new the tariffs on rice were introduced. He said with the new tariffs, no rice arrives at the Elubo and this was creating unemployment among the youth who were working at the border.

Bureaucracy delays farmers’ rice at silos in Tono
7 FEB 2011 – http://www.modernghana.com/news/315515/1/bureaucracy-delays-farmers-rice-at-silos-in-tono.html
Bureaucracy at the Irrigation Company of Upper Region (ICOUR), M-Trade, a company that deals in buying seeds from farmers and the management of Bullock Farming Project has left over 10,000 bags of rice in silos in Tono. The non payment of farmers’ money, inadequate weighing scales, inaccurate record keeping and submission of returns have been identified as the problems that have led to the prolonged storage of rice in the silos.

Ghana: Thailand to support local rice production
19 JAN 2011 – http://farmlandgrab.org/10541
Thailand, the World’s largest exporter of rice, is to support the Irrigation Company of Upper Region (ICOUR), to expand local rice production under the Tono and Vea Irrigation Schemes in the Region. Consequently, a four-man investment delegation from Thailand, led by Vichai Sriprasert (President of Riceland International), has visited the Region to have first hand information about the operations of the Tono and Vea Irrigation schemes.

200 per cent penalty on smuggled rice
18 JAN 2011 – http://www.businessguideghana.com/ghanabusinessbanking/12010-200-per-cent-penalty-on-smuggled-rice.html
The Ghana Revenue Authority (GRA) has slapped a 200 per cent penalty on smuggled rice brought into the country by rice importers through Elubo in the Jomoro District of the Western Region. This followed the arrest of three truck drivers who were carrying between them 1,539 bags of rice but declared only 400 bags and, therefore, paid only GH¢5,449.23 as duty, instead of about GH¢40,000.

Fire Destroys Rice Farms
17 JAN 2011 – http://www.modernghana.com/news/312455/1/fire-destroys-rice-farms.html
Bushfires continue to wreak havoc on large tracts of rice farms in the Northern Region, where farmers are saddled with the problem of inadequate machinery for harvest.

FABAG Commends GRA for arresting rice smugglers
13 JAN 2011 – http://www.ghananewsagency.org/s_economics/r_24391/
The Food and Beverages Association of Ghana on Thursday commended Ghana Revenue Authority for exhibiting a high level of vigilance in arresting rice smugglers at the western corridor of the country. “The activities of the rice smugglers are not only inimical to genuine business in the country, but are also denying the government huge sums of money in terms of taxes at the entry points.”

  • GUINEE

Le commerce du riz : le riz moins cher, délivrance ou arme politique ?
9 FEV 2011 http://www.sabarifm.com/node/535
Le riz est l’aliment de base dans beaucoup de pays africains. Malgré l’existence des plaines rizicoles dans ces pays, cette denrée fait encore l’objet d’importation massive. Sa pénurie met souvent en mal les gouvernants et les gouvernés, notamment dans les pays qui en sont devenus dépendants (Guinée, Madagascar, Sénégal, etc.) Il revient donc au gouvernement, de pouvoir assurer une transition entre la politique alimentaire actuelle, dominé par le riz importé, et celle ambitionné par le nouveau régime, basé sur l’autosuffisance alimentaire, qui prendrait en compte toutes les préoccupations du paysannat pour une inversion rapide de la dépendance aux bateaux céréaliers.

  • MADAGASCAR

Le Vary Mora à 900 ar/kg est arrivé – 20 000 tonnes débarquées à Toamasina
24 FEV 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201102250684.html
C’est du riz en provenance de la Birmanie, importé par la société SILAC, qui a été réceptionné hier au port de Toamasina par le président de la HAT et sa suite. 5000 tonnes pour Toliara et 15.000 tonnes pour Toamasina. C’est la répartition du riz importé par l’Etat malagasy selon la déclaration du président de la Haute Autorité de l’Etat Andry Nirina Rajoelina lors de son passage à Toamasina hier. La distribution de ce riz importé, se fera auprès de points de vente éparpillés dans les 140 fokontany composant la capitale régionale Atsinanana. L’écoulement de ces 15.000 tonnes de riz est prévu sur une période de 90 jours. Le prix de vente aux consommateurs est fixé à 900 Ariary le kilo.

Riz import – 30 milliards Ar de dépenses hors-budget
22 FEV 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201102220938.html
Sauf incident de dernière heure, c’est avant la fin de ce mois de février que débarqueront les 32.000 tonnes de riz importées par l’État. Une arrivée qui soulagera évidemment la population qui pourra enfin trouver en abondance le « vary mora » promis depuis des mois par la HAT. Mais là que le bât blesse, c’est qu’apparemment, un flou total entoure cette opération qui coûtera pourtant aux contribuables plusieurs milliards ariary.

MADAGASCAR: Le riz « devient un luxe »
16 FEV 2011 – http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=91939 (FR)
Le prix du riz, l’aliment de base à Madagascar, a doublé ces deux dernières années, obligeant les habitants d’Antananarivo, la capitale, à réduire leur consommation de moitié. « A près de 2 000 ariary (un dollar américain) le kilo, le riz est devenu un produit de luxe », a dit à IRIN Tiana Randrianirina, vendeuse de riz au marché principal de la capitale. L’inflation du riz a suivi l’instabilité politique du pays, qui a débuté lors des manifestations organisées contre le président Marc Ravalomanana en janvier 2009 et abouti, en mars 2009, à la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina, soutenu par l’armée. Ce transfert « illégal » du pouvoir a incité l’Union africaine à imposer des sanctions, et les pays donateurs à suspendre toutes les aides versées à Madagascar (qui dépend de ces subventions), hormis l’aide d’urgence. Les Etats-Unis ont également pénalisé Madagascar en l’excluant de l’African Growth and Opportunities Act (AGOA, loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique), un accord de commerce préférentiel qui permet à certains pays d’Afrique d’exporter des marchandises hors taxe vers les Etats-Unis. L’AGOA a créé environ 50 000 emplois et donné du travail à 100 000 personnes de plus. L’augmentation du prix du riz est également alimentée par la flambée mondiale des prix des vivres et par deux années de ralentissement économique, dans un pays qui compte parmi les plus pauvres du monde.

ENGLISH VERSION !!

MADAGASCAR: Rice is ‘becoming a luxury
15 FEV 2011 – http://www.irinnews.org/Report.aspx?ReportID=91934 (EN)
The price of rice, the staple food in Madagascar, has doubled in the past two years, forcing residents in the capital, Antananarivo, to halve their consumption. “At almost 2,000 ariary (US$1) a kilogramme, rice has become a luxury item,” Tiana Randrianirina, a rice seller at the main market in the capital, told IRIN. L’Observatoire du Riz, a state-funded organization that monitors the price of rice, estimates that it has almost doubled since early 2009. Many of Antananarivo’s about 1.5 million residents have adopted coping strategies like skipping breakfast, or eating manioc or maize. “We’ve always been poor, but rice has increased so much that before a ‘kapoaka’ [a 250g serving] was for one person, and now it is half that,” Claudine Rasoanandrsana, a mother of three who sells vanilla and spices to tourists on the streets of Antananarivo. Rice inflation has tracked the country’s political instability, which began with protests against President Marc Ravalomanana in January 2009 and led to Andry Rajoelina assuming power in March 2009, with the backing of the military. The “illegal’ transfer of power resulted in the African Union imposing sanctions and donor countries suspending all but emergency assistance to the donor-dependent state. The US also suspended the country from its preferential trade agreement, the African Growth and Opportunities Act (AGOA), which permits some African states to export goods duty-free to the US. AGOA created around 50,000 jobs and provided work to a further 100,000 people. The upward pressure on the cost of rice is also being fuelled by a global rise in food prices and two years of a slowing economy in one of the world’s poorest countries.

Madagascar-Riz : Le riz hors de prix, les rations quotidiennes très limitées
11 FEV 2011 – http://www.afriquejet.com/ocean-indien/madagascar/madagascar-riz:-le-riz-hors-de-prix,-les-rations-quotidiennes-tres-limitees-20110209988.html
Alors que le gouvernement malgache promet l’arrivée très prochaine, attendue ce mois-ci, du riz importé permettant de faire descendre le prix du kilo chez le détaillant, la population commence à ne plus pouvoir s’en procurer. Le kilo du riz à 1 650 Ar chez le détaillant, en épicerie à Ankadifotsy. Le prix du riz atteint des sommets, les Malgaches moyens ont du mal à s’en procurer, l’effritement du pouvoir d’achat empirant la situation. « Avant, je faisais cuire 1,5 kapoaka de riz pour chaque repas. J’en mangeais plusieurs fois par jour, jusqu’à 4 fois du matin jusqu’au soir.

  • MALI

L’Usaid fête ses cinquante ans de partenariat pour le développement du Mali : Initiatives intégrées pour la croissance économique (IICM) lance le Système de Riziculture Intégré (SRI)
7 FEV 2011 – http://www.maliweb.net/category.php?NID=70786&intr
Situé au cœur de la zone sahélienne en Afrique de l’Ouest, le Mali est crédité d’une profonde richesse historique et culturelle. Et avec des conditions démographiques et socioéconomiques difficiles, il demeure néanmoins l’un des pays de la sous région jouissant d’une grande sécurité alimentaire en raison de la production de riz, de mil, de sorgho et d’autres céréales. Les chiffres le prouvent avec environ 70 à 75% des ménages qui sont en sécurité pendant la période post-récolte et le taux annuel de la croissance économique oscillant entre 4 et 5%, dépassant ainsi le taux moyen de croissance en Afrique qui est à 2,5%. De ce fait, l’agriculture et les autres sous-secteurs tels que l’élevage et l’aquaculture, représentent 40% du PIB du Mali.

Des fonds pour l’extension d’un projet d’aménagement hydro-agricole
11 JAN 2011 – http://www.afriquejet.com/afrique-de-l'ouest/mali/mali:-des-fonds-pour-l'extension-d'un-projet-d'amenagement-hydro-agricole-2011011166972.html
9,5 milliards de francs CFA de la BOAD au Mali pour l’extension d’un projet d’aménagement hydro-agricole – La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) va mettre à la disposition du Mali une enveloppe de 9,5 milliards de FCFA pour le financement de l’extension de la première phase du projet d’aménagement hydro-agricole du casier de Molodo-Nord, en zone Office du Niger, un vaste aménagement hydro-agricole dans la région de Ségou (centre). Le projet contribuera à la réalisation du programme national d’investissement agricole pour lequel la BOAD a manifesté sa disponibilité à mettre en place des financements d’un montant global de 80 milliards de FCFA. Il va également permettre d’une part de sécuriser la production rizicole et d’autre part de réduire le déficit national en riz par une production additionnelle de 9.300 tonnes de riz et de promouvoir et diversifier les revenus des paysans. Le projet concerne plus de 1.200 exploitants agricoles.

  • NiGER

Stratégie nationale de développement de la filière riz
28 JAN 2011 – http://www.reca-niger.org/spip.php?article259
Après les sécheresses des années 70, les pays sahéliens se sont tournés vers l’intensification des cultures irriguées notamment le riz (dont la consommation croit de façon vertigineuse), par la réalisation des aménagements hydro agricoles (AHA) à vocation monoculture de riz. C’est ainsi qu’au Niger des efforts entrepris par le gouvernement et ses partenaires au développement ont permis la réalisation de 41 aménagements hydro agricoles rizicoles totalisant 8.706 ha, sur les 24.000 ha rizicultivables. La production nationale rizicole est estimée à 132.030 tonnes de paddy dont 70.000 tonnes produites sur les aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Niger et 62.030 tonnes hors aménagements (Etude AGRHYMET, 2006). Toutefois, cette production ne couvre que le tiers (1/3) des besoins annuels nationaux estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La consommation de riz au Niger est estimée à 14 kg/personne/an (Selon Coste -2003- enquête Club du Sahel et CIRAD). Une forte substitution du riz aux céréales sèches est apparue dans les grands centres urbains, notamment à Niamey, où la consommation de riz atteint 39 kg/tête/an. Pour combler les besoins en riz, le Niger est obligé d’importer 200 à 300 000 tonnes de riz par an, dont la valeur est d’environ 35 milliards de F CFA (PAFRIZ,2006). Ce document présente les enjeux d’une stratégie de développement de la filière riz, détaille l’ensemble des contraintes qui se posent à la riziculture mais aussi les avancées enregistrées, fait une description des différents acteurs en présence, et enfin analyse les politiques de développement de l’irrigation au Niger. Les enjeux majeurs de la stratégie de développement de la filière riz sont au nombre de trois : Contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire ; Contribuer à la lutte contre la pauvreté rurale et urbaine ; Contribuer aux équilibres macro-économiques du pays. Cette stratégie du Ministère du Développement agricole, est maintenant disponible dans le site du RECA : http://www.reca-niger.org/IMG/pdf/Strategie_Filiere_Riz_2009.pdf

Cérémonie de remise de don aux magasins de l’OPVN de Lazaret : le Japon octroie 8050 tonnes de riz à notre pays
27 JAN 2011 – http://www.lesahel.org/index.php?option=com_content&view=article&id=6514:ceremonie-de-remise-de-don-aux-magasins-de-lopvn-de-lazaret–le-japon-octroie-8050-tonnes-de-riz-a-notre-pays&catid=34:actualites&Itemid=53
Le Secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Jeunes Entrepreneurs, M. Abdou Souley, a réceptionné hier, aux magasins de l’OPVN de Lazaret, des mains de la représentante de l’ambassadeur du Japon au Niger avec résidence en Côte d’Ivoire, Melle Norie HARADA, une aide alimentaire au titre de l’année fiscale 2009 (KR 2009). Il s’agit de 8050 tonnes de riz, don du Japon au gouvernement du Niger pour un montant de 570 millions de yens soit plus de 3 Milliards de francs CFA. La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, de la Secrétaire générale adjointe du Ministère en charge du Commerce, du représentant de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) Niger et de plusieurs invités. Selon le Secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Jeunes Entrepreneurs, ce don KR destiné à la monétisation, va servir au financement des projets de développement de la filière rizicole grâce aux recettes issues de sa vente. Ce fonds servira plus tard, à réaliser divers projets après consultations entre les deux gouvernements. C’est dans cet objectif a-t-elle ajouté, que le gouvernement du Japon a, jusque là, financé plusieurs projets dont le dernier en date est le « Projet d’Appui à l’organisation des Elections d’octobre 2010 à mars 2011 au Niger», financé à partir des fonds de contrepartie du KR 2008. Ce projet d’un montant de un (1) milliard de francs CFA constitue la contribution du Japon aux dites élections.

  • NiGERIA

Nigeria can produce enough rice for Africa if….. RIFAN president
28 FEB 2011 – http://www.vanguardngr.com/2011/02/nigeria-can-produce-enough-rice-for-africa-if-rifan-president/
Lagos – Nigeria can become Africa’s largest rice producer by 2012 if the Federal Government can give rice farmers the necessary assistance, Alhaji Abubakar Wogi, has said. Wogi, who is the National President of the Rice Farmers Association of Nigeria (RIFAN), made the remark in an interview in Lagos on Sunday. He said that with government’s assistance, Nigeria could produce enough rice for the continent. Wogi said the association had since 2002 been making proposals to government on the need for government to facilitate their operations. He said that rather than deal directly with rice farmers, government officials were dealing with contact farmers who had no farmlands. Wogi said it had become impossible for members to access government loans and fertilisers because of shady deals between civil servants and selected contact farmers. He urged the government to evolve a policy that would create an enabling environment for members of the association to boost rice production for domestic consumption and for export. Wogi advised government officials and banks to desist from identifying with politicians who claimed to be farmers “if the country is to achieve its target in rice production’’. (NAN)

Nigeria: Ebonyi Gets N1 Billion Loan for Rice Production
15 FEB 2011 – http://allafrica.com/stories/201102180620.html
To assist Ebonyi State government mechanize its rice production, United Bank of Africa (UBA) has granted a credit facility of N1 billion to the state government. Mr. Phillip Oduoza, chief executive officer (CEO) of the bank, disclosed this in Abaklaiki, the state capital, when he led top management team of the bank on a courtesy call on the state governor, Chief Martin Elechi. Oduoza remarked that the credit facility, which was granted under the Federal Government’s Commercial Agricultural Credit Scheme, would attract a repayment interest of nine per cent. “The government used the loan to establish a letter of credit for the importation of machines to be used in revitalizing rice mills in the state. The bank’s CEO noted that by facilitating the obtaining of the N16.5 billion bond facility for the government, it could execute major projects that would benefit the people. “The dualisation of the Abakaliki end of the Enugu-Abakaliki federal highway is one of the projects to be executed by the bond and from the facts on ground, the project is on course. Our branches in Ebonyi will help us in monitoring the usage of the funds, as they update the credit department of the bank with adequate reports on the utilization,” he said. “The facility would help the government in solving most infrastructural problems confronting the state, especially water supply, which had been its major problem since the past 40 years. The bond facility would be used in executing projects such as various water schemes valued at N12 billion, International Market, N12 billion and State Secretariat, N13billion,” he said.

Irony of Nigeria’s rice importation
14 FEB 2011 – http://www.tradeafricablog.com/2011/02/irony-of-nigerias-rice-importation.html
The country is regarded as the largest producer of rice in West Africa, but it unfortunately relies on a massive importation of rice. But the Chairman of the Rice Farmers Association of Nigeria South-West, Pastor Bode Adenekan, according a newspaper report, described the level of importation as “sheer waste of money.” He condemned the importation of rice into the country, adding that it was detrimental to Nigeria’s agricultural and economic development. He urged the government to empower the local farmers, saying, “we have expanse of green land, which can be used for growing rice.”The chairman also appealed to existing and potential political office holders to focus on agriculture to improve the welfare of the people and enhance the prosperity of the country. According to Mrs Olamide Aderele, an agriculturist, “It is competitive advantage at work. Thailand is the world’s largest exporter of rice, and it makes sense for Nigeria to get its rice from there. But Nigeria should learn from them, and import their technology and know-how to further develop agriculture in Nigeria. If our leaders could only have the foresight to invest half of the $700 million in our own farmers, Nigeria will become a rice exporting country within three years. But our leaders cannot do that, they have to reserve the licence for their cohorts. Even the banks are involved in rice importation”.

Farmers hail rice importation ban
4 FEB 2011 – http://234next.com/csp/cms/sites/Next/Home/5672143-146/story.csp
Rice farmers, processors and dealers, on Wednesday, expressed approval of the federal government’s decision to ban importation of rice through land borders. They told the News Agency of Nigeria, in Lagos, that the decision was a welcome development and in the right direction to move the nation’s economy forward. The merchants said that the decision was timely because it came around the planting period and would encourage the farmers to embark on large-scale farming. The federal government recently banned importation of rice through the land borders to stem smuggling, loss of revenue and encourage local production. “The decision is a welcome development and a positive response to the association’s call for a ban on importation of the commodity through the land borders,” said Mufutau Gbadamosi, the President of Rice Millers, Importers and Distributors Association of Nigeria. More commendations Duro Kuteyi, the Vice Chairman, National Association of Small Scale Industrialists, said that the ban was long overdue, adding that it should be properly implemented so as to derive maximum benefits. He also urged the federal government to sanction custom officers that failed to enforce the ban in their zone. He said that government should ensure that merchants had easy access to the N100 billion stimulus package earmarked for the sector to fast track development of the sector. Ola Adebayo, an executive of the association in the South West, urged the government to back the ban with the provision of hybrid seedlings, fertiliser, crop protection and herbicides to boost local production. “The bane of the rice sector has always been smuggling,” he said. “With the government’s decision to ban importation of rice through land borders, we will flood the market with local rice.” According to him, many farmers and processors ran away from the stimulus package because they thought it will be difficult to repay in view of the large scale smuggling. Former President Olusegun Obasanjo had initiated the establishment of 17 local mills across the country to boost local rice production and stem importation of rice.

  • SENEGAL

Les rendements du riz de la vallée pas inférieurs à ceux de l’Asie
23 FEV 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201102240458.html
Les rendements du riz cultivé dans la vallée du fleuve Sénégal ne sont pas inférieurs à ceux de certains pays asiatiques comme la Thaïlande, a indiqué, mercredi à Paris, le directeur général du centre du riz pour l’Afrique (Africa Rice), Papa Abdoulaye Seck.

FIARA 2011 : Les riziculteurs locaux demandent plus d’investissements
9 FEV 2011 – http://www.reussirbusiness.com/12462-FIARA-2011-Les-riziculteurs-locaux.html
Même si leur produit a bénéficié de nouvelles techniques, les riziculteurs locaux présents à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) demandent davantage d’investissements pour leur filière. Le Sénégal est le deuxième pays importateur de riz en Afrique après le Nigéria, la consommation de riz par habitant ne cesse d’augmenter. Mamadou Thiène, chargé des programmes à la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (Saed) est fier de montrer aux visiteurs de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) sa technique de culture du riz avec sa mini-rizerie de laboratoire. Cet homme explique qu’actuellement, la qualité du riz local est meilleure grâce à la séparation du riz brisé, du riz entier et du riz intermédiaire. Auparavant, les trois catégories de riz étaient mélangées dans le même sac, ce qui affectait le temps de cuisson. Avec l’aide de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) qui équipe les rizeries avec des blanchisseurs et des séparateurs, le riz paddy est transformé en riz blanc. « C’est avec cette nouvelle technologie que nous sommes arrivés à avoir un riz de qualité ». « Il faut que les investisseurs privés investissent davantage dans le marché du riz, ainsi 800.000 tonnes de riz seraient produites en plus chaque année », dit-il. Au même stand d’exposition, on propose des produits faits à base de riz. Mme Coumba Talla, conseillère en promotion féminine à la Saed, expose des biscuits, des gâteaux, des sirops, du popcorn, tous faits à base de riz. Concurrence du riz importé Un autre homme nommé Amadou Sabaly expose également dans un stand consacré au riz de la vallée de l’Anambé. « La récolte a été bonne cette année, mais nous avons eu des difficultés liées à l’approvisionnement en engrais et herbicides, ainsi qu’un manque de matériel agricole. Il faudrait plus d’investissements et revoir les innovations mises à la disposition des producteurs », déclare-t-il. Les paysans de la vallée de l’Anambé bénéficient de l’appui technique de la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (Sodagri) et se sont regroupés pour des intérêts économiques. Les riziculteurs de cette vallée disposent de deux barrages de retenue d’eau, 1000 hectares de terre aménagés et irrigables avec quatre stations de pompage. Ce riziculteur explique qu’il a une grande clientèle guinéenne, il regrette que les Sénégalais privilégient le riz japonais ou thaïlandais au riz local.

Forum social mondial: Abdoulaye Wade suscite la polémique
8 FEV 2011 – http://www.rfi.fr/afrique/20110208-le-senegal-est-il-autosuffisant-le-plan-alimentaire
Luis Ignacio Lula da Silva y a plaidé pour un développement agricole et une indépendance alimentaire de l’Afrique. Mais c’est le président sénégalais Abdoulaye Wade qui a déconcerté son auditoire, ce 7 février, en affirmant que son pays est aujourd’hui autosuffisant en matière alimentaire et notamment en riz. Ces bilans officiels sont cependant contestés par des organisations de producteurs et spécialistes de l’agriculture, qui estiment généralement que la production de riz n’atteint pas encore 30% des besoins. Par ailleurs, aucun bilan officiel n’est encore établi concernant une autosuffisance en riz.

Saint-Louis : Les acteurs de la filière riz, plaident pour une annualisation des crédits octroyés aux producteurs
5 FEV 2011 – http://www.bonjourlafrique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=28117:-saint-louis–les-acteurs-de-la-filiere-riz-plaident-pour-une-annualisation-des-credits-octroyes-aux-producteurs-&catid=16:business&Itemid=44
Suite à un atelier sur le partenariat entre riziers et institutions financières le président du Conseil d’administration du Programme d’appui aux initiatives du Nord (Pinord), Djibril Diao, a insisté sur la nécessité d’annualiser les crédits octroyés aux producteurs de riz de la vallée pour faciliter le financement de cette filière, avant de révéler qu’une structure de gestion des risques agricoles sera mise en place. S’exprimant au cours d’une conférence de presse organisée au terme d’un atelier du PINORD financé par le Programme croissance économique (PCE) de l’Usaid sur le thème : « Quel partenariat entre le système financier et les organisations professionnelles (OP) dans le financement de la chaîne de valeur riz ». Le coordonnateur du Pinord, a indiqué que l’une des recommandations a été l’annualisation des crédits des riziculteurs. Selon Djiby Diaw, une annualisation des crédits accordés aux riziculteurs donnerait plus de cohérence au système, et aurait l’avantage de rassurer les acteurs du système financier, qui hésitent à s’engager dans la filière riz. Ce point constitue une des contraintes pour le développement de ce secteur, estime Djiby Diaw, qui identifie également le problème de la ‘’traçabilité’’ du financement. « Un crédit destiné au secteur riz ne doit pas être détourné pour un autre », a-t-il déclaré, avant d’insister sur la nécessité de contractualiser les relations entre les structures de financement et les producteurs. Au cours de cet atelier, une recommandation a aussi été faite pour un échange entres les structures de financement décentralisées, les banques et les producteurs de riz pour lever les écueils au financement. Evoquant les contraintes de la filière, Djiby Diaw a cité le problème de la transformation, notant que les intermédiaires ne disposent pas fonds de soutien suffisant qui leur permet d’acheter le paddy. Le renforcement du secteur bancaire dans la vallée avec la présence de plusieurs banques commerciales, de la Caisse nationale de crédit agricoles (curieusement absente à cet atelier) et la professionnalisation accrue des SFD, donne l’opportunité de dynamiser de manière durable, l’inclusion financière. Le défi est de trouver des modèles de financement agricole qui du côté des institutions financières assurent une rentabilité financière, et en même temps, diminuent les risquent systémiques et structurels qui caractérisent les activités agricoles.

Mamadou Dème (Dg de la Saed) : ‘80 % de la production sénégalaise en riz vient de la vallée’
12 JAN 2011 – http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=70190
La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve (Saed) a procédé hier à sa traditionnelle cérémonie de présentation des vœux dans son nouveau siège situé à Boudiouck (dans la banlieue de Saint-Louis). Une cérémonie à la suite de laquelle le Directeur général Mamadou Dème a fait part des performances réalisées par sa société au courant de l’année achevée. L’étendue de la surface exploitable au moins deux fois dans l’année (76 500 ha, sur un portefeuille de 102 500 ha), dans la vallée a joué un rôle décisif dans la production en riz de l’année dernière. Le relèvement de la production a eu un impact sur l’importation en riz qui a connu une baisse notable, selon le directeur général de la Saed. ‘Globalement, on peut parler de performance dans ce sens par le relèvement de la production. Aujourd’hui, au moins, la moitié de ce que nous consommons en riz est produite au Sénégal et 80 % vient de la vallée du fleuve Sénégal’, a souligné M. Dème lors d’une rencontre avec la presse. De 100 000 ha, la production de riz blanc s’effectue aujourd’hui sur 200 000 ha. ‘Ce qui n’est pas négligeable, soutient le directeur de la Saed, et l’impact se sent au niveau des plans commerciaux et des importations’. Fixée à 800 000 tonnes les années antérieures, l’importation du riz a baissé en 2010 de 300 000 tonnes, soit 500 000 tonnes de riz importés. Le deuxième volet, c’est le stock de surface qui n’était pas exploitable. Un stock qui est passé de 35 000 ha à moins de 7 500 ha qui attendent à être récupérés. Ainsi, avec la récupération de 7 000 ha réalisable grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 3 milliards 900 millions de francs, 27 500 ha seront remis dans le processus de production. Dans le registre d’irrigation privée, il existe 2 500 autres ha de culture rizière dans le delta pour lesquels le processus de sélection des entreprises a été lancé. A l’heure actuelle, des propositions et des offres techniques et financières des entreprises ont été enregistrées.

Le Sénégal produit au moins la moitié du riz qu’il consommé
11 JAN 2011 – http://www.jeuneafrique.com/depeche_afp_20110112T153156Z20110112T153151Z_le-senegal-produit-au-moins-la-moitie-du-riz-qu-il-consomme.html
Au moins la moitié du riz consommé par les Sénégalais est désormais produit dans le pays, a affirmé le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED), Mamoudou Dème, cité mercredi par les médias d’Etat. “On a rarement atteint les 150. 000 tonnes de paddy (non décortiqué) par année. Aujourd’hui, on est au moins à 350. 000 tonnes”, a assuré le directeur de cette société nationale, cité par le quotidien progouvernemental Le Soleil. Selon lui, la hausse de la production dans la vallée a entraîné “une baisse notable” des importations. “Au moins la moitié de ce que nous consommons en matière de riz est produit au Sénégal et 80% le sont au niveau de la vallée du fleuve Sénégal”, a déclaré M. Dème.

La production de la vallée a fait baisser les importations de riz, selon le DG de la SAED
11 JAN 2011 – http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=75754
Le relèvement de la production de riz dans la vallée a un impact réel sur les importations qui ont connu une baisse notable, a indiqué mardi à Saint-Louis, le directeur général de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED), Mamoudou Dème. ‘’Estimés à 800 milliards de francs, les importations de riz sont passées à moins de 500 milliards en 2010’’, a dit M. Dème au cours d’une rencontre avec la presse à la fin de la cérémonie annuelle de présentation de vœux au personnel. M. Dème a notamment cité la coopération française, les pays arabes, la Corée et le Japon qui ont injecté des milliards dans la vallée pour une amélioration quantitative et qualitative de la production. Il a dit attend ‘’avec beaucoup d’espoir’’ la réalisation des projets du Millénium Challenge Corporation (MCA) qui vont se traduire par ‘’une plus grande disponibilité de l’eau dans la vallée.

  • REGIONAL / Afrique

Renforcement de la production du riz local – L’Espagne octroie près de 3 milliards de FCfa à cinq pays d’Afrique de l’Ouest
25 FEV 2011 –http://fr.allafrica.com/stories/201102250861.html
Le gouvernement espagnol va financer un programme d’amélioration de la production de riz en Afrique de l’Ouest. Ce projet dont le financement est estimé à plus de 2,8 milliards de francs Cfa concerne cinq pays de la sous-région (dont le Sénégal) et vise à les aider à faire face à la flambée des prix de cette denrée par le renforcement de la production locale.

Les riziculteurs de l’Afrique de l’Ouest à Bamako : Nécessité d’un dialogue politique autour du riz
26 JAN 2011 http://www.reussirbusiness.com/12280-Mali-Les-riziculteurs-de-l-Afrique.html
‘’Au sortir de la convention organisée par le ROPPA en Côte d’Ivoire, nous avons décidé de mener des réflexions autour de 5 filières : le riz, le lait, la filière bétail-viande, l’horticulture et la pêche. Nous nous sommes rendus compte que si les producteurs ne sont pas autonomes, nous risquons d’être dépendants des financements extérieurs et de rencontrer des difficultés dans la mise en œuvre de nos visions et politiques. ‘’ Ces déclarations ont été faites par Djibo Bagna, président du Réseau des organisations paysannes et de producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest, lors de l’ouverture de l’Assemblée générale constitutive du cadre régional de concertations des organisations de producteurs de riz de l’Afrique de l’Ouest.

L’UEMOA projette un déficit de 4,9 millions de tonnes de riz paddy en 2020
24 JAN 2011 – http://www.senenews.com/2011/01/24/l%E2%80%99uemoa-projette-un-deficit-de-49-millions-de-tonnes-de-riz-paddy-en-2020/
‘’Le déficit en riz paddy est estimé à 4,9 millions de tonnes dans l’espace de l’UEMOA à l’horizon 2020’’, a indiqué à des journalistes spécialisés en économie, le commissaire chargé du Département du développement rural et de l’environnement, Ismaïl Kpandja Binguitcha-Faré. Il soulignait l’enjeu et les résultats attendus du Programme régional de mise en œuvre de l’Office du Niger au Mali, où le gouvernement du président Amadou Toumani Touré ‘’veut impulser le développement de la zone pour améliorer la sécurité alimentaire’’. ‘’Aujourd’hui, a noté le commissaire Binguitcha-Faré, près de 100.000 hectares sont irrigués’’. ‘’Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique agricole de l’Union (PAU, élaborée en décembre 2001), la Commission de l’UEMOA a décidé d’investir dans la zone de l’Office du Niger’’, a-t-il signalé. En 2007, l’Etat du Mali a attribué deux parcelles de terres de plusieurs milliers d’hectares à l’UEMOA, sous forme de bail emphytéotique, tandis que la Commission a passé, en 2002 déjà, un accord de coopération avec la FAO pour élaborer le programme de l’Union à l’Office du Niger. Outre le riz local dont ‘’le prix de revient est identique à celui du riz importé’’, le commissaire de l’UEMOA a souligné des avantages comparatifs (qui) sont importants pour d’autres spéculations, notamment, dans le domaine horticole, pour l’embouche bovine et pour la pisciculture’’.

  • Tendances mondiales / World tendencies

RIZ: la tendance baissière des cours mondiaux se poursuit
JAN 2011 – http://www.arroz.agr.br/site/interarroz/zip/ia0111fr.pdf (FR)
Tendances du marché : En janvier, les cours mondiaux ont connu une baisse sur tous les marchés d’exportation sauf au Pakistan où les disponibilités se font plus rares en raison d’une chute de la production en 2010. Globalement, les principaux exportateurs disposent de leur coté, d’une offre d’exportation abondante, tandis que la demande mondiale devrait rester stable une fois encore en 2011, notamment en Asie où les besoins d’importation pourraient rester presque inchangés. Aussi, les cours mondiaux ne devraient guère subir des pressions à la hausse, au moins durant le premier semestre de l’année. Par ailleurs, il faudra aussi compter sur des nouveaux exportateurs, et à commercer par le Cambodge qui cherche d’ores et déjà des débouchés sur le marché européen. Marchés d’exportation : En Afrique, la production pourrait progresser de 3% environ en 2011 grâce à une extension des surfaces et à des meilleurs rendements. Toutefois, ces gains seront insuffisants pour faire face à une consommation croissante, de 5% en 2011. On s’attend ainsi à un regain des importations qui pourraient augmenter de 4% par rapport à 2010.

ENGLISH VERSION!!!

RICE: world prices keep on the downward trend
JAN 2011 – http://www.arroz.agr.br/site/interarroz/zip/ia0111en.pdf (EN)
Market trends: In January, world prices decreased in all export markets, except Pakistan, where the supply availability starts to be shorter due to smaller production in 2010. Globally, the main exporters have plenty supply, while world demand is likely to keep steady in 2011, especially in Asia, where import needs may remain almost unchanged. Therefore, world prices do not tend to register strong upward pressures, at least in the first half of 2011. On the other hand, new exporters may arise, starting by Cambodia, which is trying to enter new markets, like West Europe. Export markets: In Africa, production could increase by 3% in 2011, due to larger areas and higher yields. Nevertheless, this increase continues to be not enough to compensate the constant growth of internal consumption, of 5% in 2011. So, imports are expected to rise by 4% in relation to 2010.

L’ONU juge qu’il faut se préparer à l’impact d’une hausse des prix
18 FEV 2011 – http://fr.allafrica.com/stories/201102220529.html
Les analyses établies par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)) et la Banque mondiale montrent une nouvelle hausse des prix des denrées alimentaires depuis la mi-2010.

10 % du riz vendu en Chine continentale serait pollué aux métaux lourds
16 FEV 2011 – http://www.rfi.fr/science/20110216-10-riz-vendu-chine-continentale-serait-pollue-metaux-lourds
Après le lait contaminé, le riz aux métaux lourds. La pollution concernerait 10 % du riz vendu en Chine continentale, selon un rapport publié par des universitaires. Les experts affirment que la pollution est confinée à quelques régions seulement et veulent éviter une nouvelle panique alimentaire en pleine inflation sur les céréales. Emission à écouter en ligne.

The race for increased rice cultivation in Asia and Africa
14 FEB 2011 – http://www.africanagricultureblog.com/search/label/rice
In the south-western corner of Vietnam lies the Mekong Delta, a fertile region crisscrossed by rivers rich in shrimp, prawns and lobster and dotted with lush orchards and swampy paddy fields. In 2009, Vietnam produced 40 million tonnes of rice. Today agriculture contributes 17% to Vietnam’s GDP. And with clear plans to grow this, it remains central to the rapidly growing economy’s long-term growth strategy.Africa’s ‘green rice revolution’ On the other side of the developing world, in Africa, where rice is an increasingly important staple crop, the situation looks quite different. Despite rising productivity since 2007, last year Africa still needed to import 40% of the rice it consumed, accounting for about a third of what was available on international markets. In fact, last year Egypt was the only major exporter of rice in all of Africa. But with the food crisis of 2008 still a raw memory, in the past two years African governments have now identified rice as a “strategic crop.” If, says Dr Aliou Diagne, a programme leader at pan-African research organisation AfricaRice, these countries sustain current levels of investment while addressing the two major stumbling blocks – post harvest techniques and marketing – the continent could be on the brink of its own green rice revolution. In Vietnam, the setting and conditions may differ from Africa, but the challenges – boosting yields, managing water supply and access to finance and markets – are universal.

Les prix du riz décollent à leur tour, inquiétudes en Asie et en Afrique
10 FEV 2011 – http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/riz-les-prix-du-riz-decollent-a-leur-tour-inquietudes-en-asie-et-en-afrique-38640.html
Les prix du riz, restés l’an dernier à l’écart de l’envolée des cours des produits agricoles, progressent à leur tour. Ce qui constitue une menace pour l’alimentation des populations les plus pauvres d’Asie et d’Afrique. Alors que le blé et le maïs ont vu leur cours monter d’environ 50 % en 2010 sur marché à terme de Chicago, ceux du riz ont perdu 4 % sur cette période. La tonne s’y échange actuellement sous 350 dollars, contre un record à environ 550 dollars en avril 2008. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) dresse le même constat. Alors que son indice des prix alimentaires se situe à un niveau record, la tonne de riz, estimée à 542 dollars en moyenne en janvier dans le monde, reste 45 % moins chère que son record de mai 2008. La différence entre la flambée actuelle des cours des produits alimentaires et les émeutes de la faim de 2008, « c’est que les prix du riz n’ont pas augmenté de manière aussi spectaculaire », relevait dans une note, au début de février, John Kruse, économiste agricole au cabinet Global Insight. Une différence de taille, quand on sait que le riz constitue l’aliment de base pour plus de trois milliards de personnes, soit la moitié de la population de la planète, selon l’Institut international de recherche sur le riz (IRRI). « En Asie, tout le monde mange du riz », résume Concepción Calpe, économiste à la FAO. En Afrique, « les populations rurales peuvent compter sur des produits locaux comme le manioc », précise-t-elle. « Quand les prix internationaux augmentent, ce sont les populations urbaines qui souffrent davantage. » Contrairement aux autres cultures agricoles, victimes de sécheresse ou d’inondations selon les pays, le riz n’a subi aucune catastrophe climatique majeure cette année. L’offre a donc amplement suffi l’an dernier à répondre à la demande de la planète, et a même permis d’accumuler des stocks. Malgré tout, les cours ont entamé l’année sur des chapeaux de roue. En janvier, ils ont gagné 10 % à Chicago, renouant avec leurs plus hauts niveaux en plus d’un an. Les opérateurs du marché se rendent compte qu’aux Etats-Unis, important exportateur, « les agriculteurs vont réduire de manière significative leurs semis, au profit d’autres cultures comme le maïs, le soja et le coton », désormais plus rémunératrices, explique Bill Nelson, analyste à la firme de conseil agricole Doane Advisory Services. Le riz est aussi entraîné par l’emballement général des prix alimentaires. « Il y a un sentiment général de crainte de ne pas pouvoir trouver les approvisionnements nécessaires si on attend trop », constate Concepción Calpe. « Certains pays sont en train d’accélérer leurs importations, cette attitude ne fait qu’alimenter la montée des prix. »

The race for rice
9 FEB 2011 – http://www.bbc.co.uk/news/business-12277807
Fungicide spraying has made lighter work for rice farmers in Vietnam. In the south-western corner of Vietnam lies the Mekong Delta, a fertile region crisscrossed by rivers rich in shrimp, prawns and lobster and dotted with lush orchards and swampy paddy fields. In 2009, Vietnam produced 40 million tonnes of rice. After feeding its own people, some million tonnes was left for export, all of which was grown here in the Mekong Delta. Vietnam is now the world’s second biggest exporter after Thailand and it now has the most productive rice farms in all of south-east Asia. This is no mean feat considering that after the war with the United States, only three decades ago, the country faced famine and was heavily reliant on rice imports. Today agriculture contributes 17% to Vietnam’s GDP. And with clear plans to grow this, it remains central to the rapidly growing economy’s long-term growth strategy. Africa’s ‘green rice revolution’

Perspectives pour les marchés mondiaux du riz d’ici 2019
9 FEV 2011 – http://agritrade.cta.int/fr/Produit-de-base/Secteur-du-riz/Nouvelles/Perspectives-pour-les-marches-mondiaux-du-riz-d-ici-2019
En octobre, la Commission européenne a publié son analyse comparative des prévisions réalisées par l’OCDE-FAO, le FAPRI et l’USDA pour les marchés agricoles entre 2010 et 2019. Dans le secteur du riz, l’analyse note qu’entre 2005 et 2009, la production mondiale de riz a dépassé la consommation. Aussi, malgré l’utilisation des restrictions des exportations et le contrôle des stocks, « les prix du riz ont chuté en raison de la disponibilité plus importante de volumes exportables ». Toutefois, par rapport à d’autres cultures céréalières, « les prix du riz […] étaient encore particulièrement élevés ». Des conditions climatiques défavorables en Inde, cependant, ont provoqué un déclin substantiel de la production et eu un impact sur l’offre et la demande mondiales. En 2010, cependant, il était prévu que les prix du riz devaient chuter puisque « l’offre exportable était plus importante ».

Les prix du riz sont stables alors que les autres céréales flambent
11 JAN 2011- http://www.rfi.fr/emission/20110111-prix-riz-sont-stables-alors-autres-cereales-flambent
La stabilité des cours mondiaux de riz rassure les pays importateurs qui voient leur facture alimentaire exploser. A 535 dollars la tonne aujourd’hui, le prix du riz thaï, qui fait référence sur le marché mondial, est moitié moins élevé que lors de la flambée de 2008 ! Contrairement aux cours du blé et du maïs qui ont progressé de 50 % en un an sur le marché américain sans parler du marché européen, le prix du riz a même baissé de 13% en 2010 ! Le petit grain blanc n’a pas non plus connu de catastrophe climatique aussi dramatique que la sécheresse dans le grenier à blé des pays de la mer Noire. La production mondiale de riz en 2010 est même en hausse de 2,6 %, principalement grâce à une excellente production indienne. Et, selon la presse de Pékin, la méthode utilisée pour fabriquer ces nouilles cancérigènes se répand actuellement à d’autres provinces de Chine comme un moyen jugé efficace pour réduire les coûts.

Flambée des produits agricoles, vers une nouvelle crise alimentaire ?
11 JAN 2011 – http://www.rfi.fr/economie/20110111-flambee-produits-agricoles-vers-une-nouvelle-crise-alimentaire
La hausse des prix alimentaires a dépassé, en décembre 2010, le record enregistré en 2008 quand leur flambée avait provoqué des émeutes dans les pays les plus pauvres. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’inquiète de cette envolée des prix des matières premières.

  • Espace OP et autres acteurs clés / Space for Farmers Organisations and other key actors

25-27 janvier 2010 (Bamako) – Assemblée Générale constitutive du cadre de concertation des Organisations des riziculteurs des pays d’Afrique de l’Ouest
26 JAN 2011 – http://www.roppa.info/IMG/pdf/Flyer_Atelier_Riz.pdf
La 5ème Convention ordinaire tenue en avril 2010 à Grand Bassam, en côte d’Ivoire a assigné le ROPPA de s’investir dans l’accompagnement de la structuration et des activités des organisations paysannes dans les filières Agricoles. Dans cette perspective, le ROPPA apporte un appui aux organisations des riziculteurs pour la tenue d’une assemblée générale constitutive de leur cadre régional de concertation. Les travaux de l’assemblée générale constitutive se dérouleront du 25 au 27 janvier 2011 au Centre International des Conférences à Bamako au Mali L’objectif général de l’Assemblée Générale constitutive du cadre de concertation des riziculteurs est de créer un espace inclusif de concertation et de représentation des riziculteurs en vue de leur participation efficace aux activités du ROPPA, à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et programmes visant la promotion des filières rizicoles en Afrique de l’Ouest.
ROPPA, 09 BP 884, Ouagadougou 09, Burkina Faso
Téléphone : (226) 50 36 08 25
Mail : roppa@roppa-ao.org

Assemblée Générale Constitutive des organisations des producteurs de riz : Pour relever les défis de la souveraineté alimentaire
31 JAN 2011 – http://www.roppa.info/spip.php?article152
L’assemblée générale constitutive du cadre de concertation des organisations des riziculteurs des pays d’Afrique de l’Ouest s’est tenue à Bamako du 25 au 27 janvier 2011, sur le thème : « mobilisation et concertation des exploitations familiales pour assurer une pleine contribution de la riziculture à relever les défis de la souveraineté alimentaire et de la croissance économique durable en Afrique de l’Ouest ». Sur cette page du site du Roppa, vous trouverez différentes présentations de l’assemblée générale.
ROPPA, 09 BP 884, Ouagadougou 09, Burkina Faso
Téléphone : (226) 50 36 08 25
Mail : roppa@roppa-ao.org

A la découverte des pratiques rizicoles au Mali
19 JAN 2011 – http://www.paysansdufouta.org/spip.php?article60
Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet RESA/NORD la FPFD a envoyé des producteurs de riz et de maïs de Gaoual, Koundara et de Mali accompagnés d’un conseiller pour aller rencontrer les producteurs du riz encadrés par L’ONG Afrique Verte. Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet RESA/NORD co-financé par la commission Européenne et le CCFD dans un programme de l’union Européenne lié à la ” Food-facility”, la fédération des paysans du Fouta a organisé un voyage d’étude de paysans et d’un technicien auprès des producteurs rizicoles de la région de Niono appuyés par L’ONG ” Afrique Verte” au Mali. Arrivée le 25 décembre 2010 à Bamako, les producteurs venus du Fouta ont pu dès le lendemain se rendre à Niono dans la zone de l’office du Niger afin de rencontrer les producteurs de riz qui sont encadrés par Afrique Verte. Les échanges ont particulièrement porté sur : les itinéraires techniques de production, l’approvisionnement en intrants, la transformation et la commercialisation des produits agricoles, la vie associative, le crédit agricole, l’entrepreunariat collectif des jeunes( coopératives), le conseil agricole dans son ensemble. Comme enseignements tirés de ce voyage, les visiteurs ont retenu que les producteurs de riz du MALI sont bien encadrés, ils bénéficient d’un appui considérable de la part de l’état Malien dans le cadre d’une subvention des engrais à travers un projet dénommé initiative riz.
Fédération des paysans du Fouta Djallon, B.P. 52 PITA, République de Guinée Tel : 00224 60 75 39 29 Mail : thiernoballa@yahoo.fr

  • RECHERCHE

Accès accéléré des paysans aux innovations de la recherche
FEV 2011 – http://www.africarice.org/warda/adrao/story-fast-tracking.asp (FR)
En Afrique subsaharienne (ASS), le temps qui s’écoule entre le développement et l’homologation officielle d’une variété peut prendre 14 années à cause de l’absence de systèmes fonctionnels d’homologation variétale dans la plupart des pays. Les acteurs ont longtemps plaidé en faveur d’un changement de ce système inefficace, qui limite l’accès des paysans aux nouvelles variétés. L’implication des paysans dans le test des variétés améliorées, connue sous le nom de sélection variétale participative (PVS) peut contribuer à réduire ce délai. En 2009, sur la base des recommandations faites par AfricaRice et de la demande des paysans, le gouvernement du Sénégal a adopté un décret introduisant la PVS dans le cadre du processus officiel de pré-homologation. L’impact de cette décision au Sénégal a été immédiatement senti puisque 16 nouvelles variétés de riz choisies par les paysans ont été homologuées pour une culture à grande échelle. Quinze de ces variétés ont été développées par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice), dont 11 pour le système irrigué et quatre pour le système de plateau (terre sèche).

ENGLISH VERSION!!!

Fast-tracking farmers’ access to research innovation
FEB 2011- http://www.africarice.org/warda/story-fast-tracking.asp
In sub-Saharian Africa(SSA), the time-lag between the development and the official release of a variety can be as long as 14 years due to the lack of functional variety release systems in most countries. Stakeholders have long urged for a change in this inefficient system, which limits farmers’ access to new varieties. Involving farmers in testing improved varieties, known as participatory varietal selection (PVS) can help reduce this time-lag. In 2009, based on recommendations by AfricaRice and demand from farmers, the Government of Senegal passed a decree recognizing PVS as part of the official pre-release process. The impact of this decision in Senegal was immediately felt as 16 new rice varieties selected by farmers were released for large-scale cultivation. Fifteen of these varieties were developed by the Africa Rice Center (AfricaRice), including 11 for irrigated system and four for upland (dryland) system.

Deux nouvelles variétés de riz pour lutter contre les maladies liées au style de vie
28 FEV 2011 – http://www.marocagriculture.com/deux-nouvelles-varietes-de-riz-pour-lutter-contre-les-maladies-liees-au-style-de-vie.html
C’est bien connu, le riz est l’élément de base de l’alimentation japonaise. En conséquence, la céréale fait l’objet de constantes recherches visant à améliorer son rendement, mais aussi ses capacités nutritives. Dans ce cadre, les mises au point de deux nouvelles variétés de riz viennent d’être annoncées. Ainsi, la préfecture de Toyama vient d’annoncer la mise au point d’un riz contenant une grande quantité d’anthocyanes, des pigments végétaux naturels connus pour leurs propriétés anti-oxydantes et qui pourraient jouer un rôle dans la prévention des maladies liées au style de vie (par exemple, les cancers ou les maladies cardiovasculaires). Baptisée « Toyama Kuro n°75″, cette variété a été obtenue après plusieurs années de croisements entrepris pour combiner les qualités de deux cultivars bien connus au Japon. Le premier est le type « kuromai » : riche en anthocyanes, qui lui confèrent sa couleur violet foncé, ainsi qu’en fibres et en minéraux, il présente cependant l’inconvénient d’avoir assez mauvais goût. Le second est le type « koshihikari », une variété particulièrement réputée pour son goût et très cultivée au Japon. La préfecture souhaite commercialiser le « Toyama Kuro n°75 ″ à partir de l’année 2011.

Restez informé⸱e !

Abonnez-vous à nos publications et bulletins pour les recevoir directement dans votre boîte mail.

« * » indique les champs nécessaires

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

Autres articles qui pourraient vous intéresser