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publié dans Bulletins de veille le 20 juillet 2011

Bulletin de Veille n°178 – 21 juillet 2011

Veuillez trouver ci-dessous un nouveau bulletin de veille sur le développement rural.
Ce mois-ci, de nombreuses références autour des prévisions climatiques et alimentaires pour la campagne 2011-2012 en Afrique de l’Ouest, la production agricole mondiale, les politiques agricoles, le foncier, les céréales et le vivrier, les politiques commerciales, les stratégies régionales sur le coton en Afrique de l’Ouest, etc.
N’hésitez pas à réagir par retour de mail à l’une ou l’autre de ces références, ce bulletin de veille est aussi l’occasion d’engager le débat au sein d’Inter-réseaux.
Vous pouvez également consulter ce bulletin sur le site web d’Inter-réseaux : http://www.inter-reseaux.org
Bonne lecture !
L’équipe d’Inter-réseaux Développement rural

Situation climatique et alimentaire campagne 2011-2012

Avis sur la situation alimentaire et les perspectives agricoles 2011-2012 au Sahel et en Afrique de l’ouest

Cilss, 5 juillet 2011

La campagne agricole 2010-2011, a été caractérisée par une forte disponibilité alimentaire, et un fonctionnement régulier des marchés, malgré les perturbations nées de la crise ivoirienne. Le mois de juin a marqué l’installation définitive de la campagne agricole 2011-2012 dans la zone soudanienne et son démarrage dans la zone sahélienne. L’avis joint à cet article fait le point de la situation alimentaire, des prévisions climatiques et des perspectives agricoles pour la prochaine campagne en Afrique de l’Ouest. Elle dresse ensuite des recommandations à destination des États et des dispositifs régionaux d’alerte rapide.
http://www.cilss.bf/spip.php?article162
Télécharger l’avis : http://www.cilss.bf/IMG/pdf/Situation_agricoles_2011___VFfinale.pdf

Prévisions saisonnières hydrologiques 2011 en Afrique de l’ouest

Agrhymet, 5 juillet 2011

Veuillez trouver ci-joint le communiqué final de l’atelier de renforcement des capacités et d’élaboration des prévisions saisonnières hydrologiques 2011 pour l’Afrique de l’Ouest. A retenir de cet atelier : des écoulements moyens à excédentaires sont prévus dans la plupart des bassins fluviaux de l’Afrique de l’Ouest. Dans le communiqué joint à l’article, on trouve les prévisions des précipitations, des dates de démarrage des saisons des pluies, des écoulements des hautes eaux des grands bassins fluviaux. Également des recommandations aux agriculteurs, aux populations, aux services chargés de la protection civile, aux gestionnaires de la ressource en eau.
http://cilss.bf/spip.php?article159
Communiqué finale de l’atelier : http://cilss.bf/IMG/pdf/COMMUNIQUE_FINAL_atelier_previ_hydrologique__2011_final.pdf
Articles de presse sur le sujet :

  • Le Cilss annonce un hivernage 2011 très pluvieux et des Risques élevés d’inondations et autres catastrophes. Les conseils pratiques du Cilss aux populations, agriculteurs, services de la protection civile, autorités, etc.

http://www.maliweb.net/category.php?NID=76791

  • L’Afrique de l’Ouest menacée par un fort accroissement des inondations dans les prochaines décennies

http://www.catnat.net/veille-catastrophes/changements-climatiques/12555-lafrique-de-louest-menacee-par-un-fort-accroissement-des-inondations-dans-les-prochaines-decennies

Prédire la pluie pour réduire l’insécurité alimentaire

IRD, avril 2011

Les prévisions météorologiques peuvent-elles améliorer les rendements agricoles en Afrique de l’Ouest ? Des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires, associant leur expérience du climat, de l’agronomie et de l’économie, viennent de montrer que les producteurs de mil nigériens pourraient augmenter leurs revenus jusqu’à 30 %. Le travail de recherche conduit sur le terrain (expliqué dans la fiche jointe) s’est basé sur 18 années de prévisions climatiques, de 1990 à 2007, et a testé plusieurs scénarios en fonction de la précision des projections et des informations délivrées aux agriculteurs. Ces résultats confirment l’intérêt d’améliorer la finesse des prévisions et de les diffuser via les médias, la radio ou Internet aux agriculteurs, y compris dans les pays sahéliens. Couplées avec un « filet » de sécurité comme un système d’assurances agricoles, les projections climatiques pourraient leur permettre de faire les bons choix en matière de culture, parfois plus risqués mais souvent plus rentables et non plus uniquement tournés vers l’autoconsommation.
http://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/parutions-des-fas/predire-la-pluie-pour-reduire-l-insecurite-alimentaire
Télécharger la fiche complète : http://www.ird.fr/media/ird.fr/dic/fas/semestre_1_2011/fas372/fiche-d-actualite-scientifique-n-372

Crise alimentaire en Afrique de l’Est : la main de l’homme, pas la fatalité

Jeune Afrique, Le Figaro, Irin, 19 juillet 2011

La crise alimentaire en Afrique de l’Est a été déclenchée par une sécheresse exceptionnelle, mais son ampleur s’explique avant tout par des facteurs humains, que ce soit la guerre ou le sous-développement, soulignent plusieurs experts interrogés par l’AFP. Vous trouverez également des liens vers d’autres articles sur le même sujet.
http://www.jeuneafrique.com/actu/20110715T105420Z20110715T105418Z/
Autres articles sur le sujet :

  • La forte sécheresse en Afrique de l’Est suscite l’inquiétude

http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/16/01003-20110716ARTFIG00345-la-forte-secheresse-en-afrique-de-l-est-suscite-l-inquietude.php

  • Afrique : Paris veut 1 réunion d’urgence

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/15/97001-20110715FILWWW00491-afrique-france-veut-reunion-d-urgence.php

  • Somalie : Sécheresse – Le bilan des morts risque de s’alourdir

http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=93208

Assurance météo

La SFI expérimente une assurance météo

AFP, 21 juin 2011

La Société financière internationale (SFI) expérimente des assurances contre les aléas météorologiques pour les petits agriculteurs en Afrique. De passage à Paris, le vice-président exécutif de la SFI, Lars Thunell a détaillé dans une interview le concept et les modalités de cette « assurance météo ». Les petits producteurs africains sont menacés par deux risques majeurs, la volatilité des prix et les risques climatiques. Pour répondre à ce dernier enjeu, l’idée de la SFI est d’octroyer des financements aux producteurs, mais sans en exiger le remboursement en cas de calamités. Pour arriver à cela, il faut que les États travaillent sur la régulation et que les sociétés d’assurances disposent d’un maximum de données statistiques afin d’évaluer les risques climatiques. Une fois ces données traitées, s’il est possible de déterminer la régularité des risques, alors le système peut être mis en place.
http://www.mtm-news.com/article/3381/sfi-experimente-assurance-meteo

Les assurances agricoles basées sur des indices météorologiques : bilan des connaissances

CIRED, 16 p., 144 ko

Ce document du Centre international de recherches sur l’environnement et le développement (CIRED) présente une innovation des systèmes d’assurances agricoles contre le risque de mauvaise récolte avec les assurances basées sur des indices météorologiques pour lutter contre les événements météorologiques néfastes.
Télécharger le document

Production agricole mondiale

Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2011-2020

FAO, 20 juin 2011

Le niveau plus élevé des prix alimentaires et la volatilité des marchés des produits de base sont des phénomènes durables, selon un nouveau rapport établi par l’OCDE et la FAO. Ainsi, la hausse des prix des produits agricoles devrait se poursuivre. De bonnes récoltes dans les mois qui viennent devraient faire diminuer les prix des produits de base par rapport aux niveaux extrêmes atteints plus tôt dans l’année. Cependant, le rapport indique qu’au cours de la prochaine décennie, les prix réels des céréales pourraient dépasser en moyenne de 20 % les niveaux de la période 2001-2010 et ceux de la viande de près de 30 %.
http://www.agri-outlook.org/document/12/0,3746,en_36774715_36775671_48168716_1_1_1_1,00.html
Résumé de l’étude (4 p.) : http://www.agri-outlook.org/dataoecd/13/1/48186248.pdf
Article de presse sur le sujet :

  • Prévisions de l’Ocde et de la Fao de 2011 à 2020 – Les prix des produits agricoles risquent de rester élevés et volatils

http://fr.allafrica.com/stories/201107041597.html

  • Prévisions de l’Ocde et de la Fao : Augmentation en vue de la production mondiale de céréales

http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=5472:previsions-de-locde-et-de-la-fao-augmentation-en-vue-de-la-production-mondiale-de-cereales&catid=51:economy&Itemid=63

La production agricole mondiale à l’horizon 2050 : comparaison de quatre prospectives

Centre d’étude et de prospective/MAAPRAT, juin 2011

De nombreuses études prospectives ont été produites récemment concernant la capacité du monde à se nourrir d’ici 2050. La grande variabilité des hypothèses et des résultats nécessite une comparaison critique et chiffrée des scénarios proposés, insuffisamment réalisée jusqu’à présent, pour mieux identifier les principales marges de manœuvre. Pour ce faire, la note jointe analyse en détail quatre exercices de prospective sur la sécurité alimentaire à l’horizon 2050 : le dernier Outlook de la FAO (2010), la prospective Agrimonde (INRA-CIRAD, 2009), l’étude de l’Institut de socio-écologie de Vienne (2009) et la prospective de l’IFPRI (2005). Cette comparaison met en évidence deux grandes visions du futur de l’agriculture : d’un côté des scénarios tendanciels basés sur l’intensification à l’hectare pour limiter l’extension des surfaces cultivées et préserver des espaces naturels ; de l’autre côté des scénarios de rupture basés sur des systèmes agricoles fournissant des aménités environnementales quitte à augmenter les surfaces cultivées. Elle conclue sur le rôle des politiques publiques en soutien notamment aux transitions nécessaires des systèmes agricoles.
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Analyse_28_CEP_Prospective_production_agricole.pdf

Perte des récoltes Gaspillage

Pour nourrir le monde, réduisons nos pertes alimentaires – Plus d’un milliard de tonnes gaspillées chaque année

FAO, 1er juin 2011

Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO à la demande de l’Institut suédois pour l’alimentation et la biotechnologie. Le rapport distingue entre pertes alimentaires et gaspillage de nourriture. Les pertes alimentaires – aux stades de la production, de la récolte, de l’après-récolte et de la transformation – sont plus importantes dans les pays en développement. Cela est dû à la fois à des infrastructures défaillantes, à des technologies dépassées et à la faiblesse des investissements dans les systèmes de production alimentaire. Le gaspillage de nourriture, lui, est plus problématique dans les pays industriels. Il est trop souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an, contre 6 à 11 kg seulement pour le consommateur d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud et du Sud-Est.
http://www.fao.org/news/story/fr/item/74192/icode/
Télécharger le rapport : http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/ags/publications/GFL_web.pdf
Des articles de presse sur le sujet :

  • L’Afrique Subsaharienne perd 4 milliards de dollars par an en post-récolte

http://www.actualites-news-environnement.com/26657-Afrique-Subsaharienne-perd-4-milliards-dollars-an-post-recolte.html

  • 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année dans le monde

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/05/11/1-3-milliard-de-tonnes-de-nourriture-gaspillees-chaque-annee-dans-le-monde_1520449_3244.html

Autosuffisance alimentaire – Madagascar

Autosuffisance alimentaire : quelles solutions pour Madagascar

Madagascar-tribune.com, 27 juin 2011

Cet article de presse expose le point de vue de Mamy Rakotondrainibe, un représentant du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY, sur la production agricole à Madagascar. Prenant acte du fait que de nombreuses exploitations familiales soient déficitaires en riz, il s’appuie sur un rapport de la Banque Mondiale pour dénoncer l’inéquité et les faux-semblants des pratiques d’agro business. Il promeut une politique volontariste de défense de la production et des producteurs locaux.
http://www.madagascar-tribune.com/Autosuffisance-alimentaire-quelles,16070.html

OP et politiques agricoles

Défis Sud n°101 : Les nouvelles alliances paysannes

SOS Faim Belgique et Luxembourg, juillet 2011

Dans le monde entier, des organisations paysannes, des coopératives agricoles ou des syndicats d’agriculteurs s’accordent pour affirmer que l’agriculture familiale doit être privilégiée. S’ils parviennent à définir leurs intérêts et leurs objectifs communs, les paysans du Sud et du Nord ne réussissent cependant pas encore à peser de manière significative dans l’agenda politique international. Toutefois de nouvelles alliances paysannes se tissent, porteuses d’espoirs et de futurs combats pour la souveraineté alimentaire. C’est l’objet du dossier de ce nouveau numéro de défis Sud.
http://www.sosfaim.be/ong-developpement-FR-publications-defis_sud.htm
Télécharger la publication : http://www.sosfaim.be/pdf/publications/defis_sud/101/alliances-paysannes-complet.pdf

Politique agricole – Gabon

Gabon : un nouveau modèle agricole en germe

Jeune Afrique, 17 juin 2011

Malgré un potentiel agricole important et de grandes superficies de terres agricoles non exploitées, le Gabon reste largement dépendant des importations pour assurer la sécurité alimentaire de sa population. Pour y remédier, l’État a lancé un Programme agricole de sécurité alimentaire et de croissance (Pasac), auquel il a affecté un budget de 38,4 milliards de F CFA pour l’exercice 2010. Priorité est donnée à la réorganisation et au développement de l’agriculture et de la pêche, et notamment à la relance des cultures vivrières.
http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2627p082.xml0/vietnam-gabon-agriculture-cultures-vivrieresgabon-un-nouveau-modele-agricole-en-germe.html

Défis d’OP – Burkina Faso

« Il faut une agriculture plus mécanisée et mieux organisée »

Slate afrique, 7 juin 2011

A l’heure où la volatilité des prix des aliments de base inquiète, Dioma Soumabéré, leader de l’UGCPA, présente dans cette interview les défis auxquels doit faire face sa coopérative située dans la boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Il dresse le bilan de la politique agricole burkinabé qui a fait suite à la crise de 2008 : d’impact uniquement sur le court terme, elle ne répond pas à la question primordiale : comment faire de la petite agriculture une activité viable et prospère ? Dioma Soumabéré poursuit son témoignage en relevant plusieurs enjeux pour l’agriculture de son pays : le manque de volonté des acteurs de base, il souhaite voir se généraliser le système des Cuma, l’impact négatif des changements climatiques sur les agriculteurs, les OGM qui menacent la souveraineté alimentaire en créant une dépendance des agricultures africaines au détriment de l’amélioration des variétés locales. Enfin, si beaucoup pensent que pour accroître la production, il faut augmenter les superficies, Soumabéré prône une meilleure gestion des itinéraires techniques et des intrants.
http://blog.slateafrique.com/terrafrica/2011/06/07/il-faut-une-agriculture-plus-mecanisee-et-mieux-organisee/

Politique agricole – Sénégal

Campagne agricole 2011-2012 : l’État met une croix sur la subvention de l’arachide

Walf Fadjri, 22 juin 2011

Devant la hausse du cours de l’arachide, qui atteignait 250 FCFA fin juin, l’État sénégalais a décidé de ne pas subventionner le prix de l’arachide cette année. Le gouvernement affirme transférer la subvention de la commercialisation de l’arachide vers l’équipement agricole et les engrais. http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=73103

Perspectives agricoles Afrique

Agriculture africaine : « Une transition économique embryonnaire »

Les Afriques (via Nepad), 19 juillet 2011

Il s’agit d’une interview du secrétaire exécutif de l’Initiative africaine, prospective agricole et rurale (Ipar), Cheikh Oumar Bâ, au sujet des résultats de l’étude Rurastruc. Il insiste sur le défi démographique qui devra être relevé par le continent africain. Prenant comparaison sur la transition démographique et économique en Europe, il observe que les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour absorber les cohortes de nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi urbain. Selon lui, le Sénégal, à l’instar des autres pays africains, aura besoin de politiques de grands nombres qui passent par un développement équilibré des régions, avec la construction de pôles économiques pour diminuer la pression sur Dakar et les autres grandes villes.
http://www.nepad.org/fr/foodsecurity/news/2386/agriculture-africaine-%C2%AB-une-transition-%C3%A9conomique-embryonnaire-%C2%BB

Foncier – Burkina Faso

Agrobusiness au Burkina Faso : quel effet sur le foncier et la modernisation agricole ?

Graf, 21 juin 2011

Introduit comme une nouveauté au Burkina Faso par le pouvoir politique il y a de cela une décennie, le concept d’agrobusiness est aujourd’hui à la croisée des chemins. Plutôt que de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire du pays par la modernisation de son agriculture, le concept d’agrobusiness peu ou mal compris a causé dans certaines zones du pays une quasi-disparition des réserves foncières lignagères, réduisant ainsi les possibilités d’action des nouvelles communes rurales dans le domaine de l’aménagement du terroir et celles des familles dans l’emploi des jeunes ruraux. C’est le constat fait par le Groupe de recherche et d’action sur le foncier (Graf) dans le document joint, à travers des études réalisées dans deux provinces du Burkina Faso : le Houet (Ouest) et le Ziro (Centre-sud).
http://www.graf-bf.org/spip.php?article115
Télécharger l’étude (77 pages, 1,2 Mo) : http://www.graf-bf.org/IMG/pdf/Agrobusiness_au_BFA-2.pdf

Foncier – Méditerranée

Régulation foncière et protection des terres agricoles en Méditerranée
Publication du CIHEAM (via Hub rural) – 2011

Le CIHEAM (Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes) a publié un ouvrage sur « Régulation foncière et protection des terres agricoles en Méditerranée ». Composé d’une quinzaine d’articles, tous téléchargeables gratuitement, cet ouvrage permettra au lecteur d’établir des comparaisons intéressantes avec le cas des pays ouest africains. Ainsi, malgré les innombrables différences entre les deux régions, certaines similitudes ressortent. Par exemple, les travaux de recherche présentés révèlent les principales faiblesses des modes de régulation dans la région méditerranéenne, qui ne sont pas sans rappeler l’Afrique de l’Ouest : 1) lacunes et imperfections des dispositifs : caractère récent et incomplet dans certains cas, absence de documents d’urbanisme, manque de coordination entre les interventions des différents acteurs et d’articulation cohérente entre les interventions aux différents niveaux d’échelle territoriale ; 2) Non respect des règles formelles par les divers acteurs du foncier ; 3) Prépondérance laissée au marché favorisant la spéculation foncière ».
http://www.hubrural.org/spip.php?article8174
Aller sur le site du CIHEAM pour consulter les articles de cet ouvrage :
http://ressources.ciheam.org/util/search/detail_numero.php?mot=569&langue=fr

Foncier – Afrique

Special Investigation : Understanding Land Investment Deals in Africa
Oakland institute, 20 juin 2011

Okland Institute a publié une série d’études sur les investissements fonciers dans divers pays d’Afrique notamment. Retrouvez sur cette page l’ensemble de leurs travaux à ce jour achevés : les études pays sur le Mali, la Sierra Léone et Ethiopie sont disponibles. Ainsi que des points pays sur les investissements étrangers (Malibya, Addaw ad Oryx, etc.)
http://media.oaklandinstitute.org/special-investigation-understanding-land-investment-deals-africa
Télécharger l’étude sur le Mali : http://media.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/OI_Mali_Land_Investment_report.pdf

Prix céréales international

Flambée des cours mondiaux des céréales : une aubaine pour l’agriculteur africain?
Frédéric Lançon, Hélène David-Benz, Véronique Meuriot, Ludovic Temple, Perspective N°9, Cirad, 18 juillet 2011

La flambée des cours mondiaux des céréales en 2007/2008 et les émeutes qui l’ont accompagnée dans plusieurs villes d’Afrique subsaharienne ont réactivé les débats sur les politiques de sécurité alimentaire. La hausse du prix des céréales ne serait-elle pas une aubaine pour relancer la production vivrière en assurant des prix plus attractifs aux agriculteurs ? Encore fallait-il vérifier si les fluctuations des cours mondiaux se transmettent aux prix sur les marchés nationaux. Tel était l’objectif de l’étude « Transmission de la hausse et de la volatilité des prix internationaux des produits agricoles dans les pays africains » (Cirad, 2008) portant sur cinq pays de la région. Ce numéro de « Perspective » repose sur les résultats de cette étude réalisée par trois UMR du Cirad. Il dresse quelques conclusions et recommandations en matière de politiques publiques.
http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/articles/2011/ca-vient-de-sortir/flambee-des-cours-mondiaux-des-cereales-perspective-n-9
Télécharger le document (4 p., 609 Ko) : http://www.cirad.fr/media/documents/publications-et-ressources-doc/perspective/flambee-des-cours-mondiaux-des-cereales-une-aubaine-pour-l-agriculteur-africain

Céréales – Maghreb

Importations de céréales : « En Afrique du Nord, leur importance ne baissera pas » (S. Abis, CIHEAM)
La France Agricole, 5 juillet 2011

Sébastien Abis, administrateur du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), nous explique pourquoi selon lui le niveau des importations de céréales des pays du Maghreb, maïs et blé entre autres, ne risque pas de baisser dans les prochaines années. En Afrique du Nord, cinq pays cumulent 2 % de la population mondiale, lesquels absorbent 6 % de la consommation mondiale de blé. Ces pays, à la tête desquels on retrouve l’Algérie et l’Egypte, absorbent en moyenne chaque année entre un sixième et un cinquième des achats mondiaux en blé et font partie des principaux importateurs mondiaux de blé. Cela s’explique par une demande demeurant très forte malgré l’amélioration de la production qui reste toutefois fortement menacée par le changement climatique. La question de l’importation de céréales pose aussi des problèmes politiques internes, avec une part importante des revenus des ménages, de l’ordre de 30 à 50%, qui est consacrée à l’achat de biens alimentaires, principalement en céréales. Ainsi, en cas de fluctuation internationale, les populations d’Afrique du Nord sont particulièrement touchées. Pour contrecarrer ces variations, une solution consisterait à mettre en place une véritable coopération euro-méditerranéenne autour d’une solidarité céréalière avec des contrats pluriannuels et des prix garantis, et la création de stocks régionaux céréaliers. http://www.lafranceagricole.fr/video-et-photo-agricole/actualites-evenements/importations-de-cereales-en-afrique-du-nord-leur-importance-ne-baissera-pas-s-abis-ciheam-45110.html

Cultures vivrières pluviales – Afrique de l’Ouest et de Centre

Les cultures vivrières pluviales en Afrique de l’Ouest et du Centre
AFD, 16 juin 2011

S’inscrivant dans les dynamiques régionales initiées en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’AFD, le CIRAD et le FIDA ont lancé trois études pour i) cartographier les bassins de production et de consommation vivriers de la zone, ii) identifier les apports de la recherche sur ces filières et iii) analyser les pratiques des projets vivriers. Le présent ouvrage est la synthèse de ces travaux. Il vise à donner les éléments de décryptage du fonctionnement et des enjeux auxquels sont confrontées les filières vivrières de cette région. Il fait un état des lieux des connaissances sur les principales filières vivrières de la région : riz, maïs, manioc, mil, sorgho, igname, arachide et niébé. Il met en avant que des pistes restent à creuser pour renforcer les dynamiques en place : comment appuyer les métiers d’intermédiation ? Comment développer l’approche régionale de ces filières afin de diffuser les bonnes pratiques, d’élargir les marchés, de favoriser les synergies ? Quel rôle (re)donner à la recherche dans l’appui à ces filières ? Comment lever la contrainte de financement qui apparaît tout au long de la chaîne ?
Télécharger la publication: http://www.afd.fr/jahia/webdav/site/afd/shared/PUBLICATIONS/RECHERCHE/Scientifiques/A-savoir/06-A-Savoir-mai11.pdf

Pastoralisme

Élevage en Afrique : Niamey promet de verts pâturages
LeFaso.net, 22 Juin 2011

Du 13 au 18 juin derniers, l’Association de promotion de l’élevage en savane et au Sahel (APESS) a tenu sa 21ème assemblée générale à Niamey. Durant 5 jours, les participants issus de 11 pays ont pu réfléchir sur l’avenir de l’élevage familial. Quatre axes de réflexions ont été retenus : 1) La transformation de l’élevage ; 2) L’influence des éleveurs pour défendre leurs intérêts ; 3) Comment impliquer les jeunes et les femmes dans la conception et la réalisation ?; 4) Quel type d’école et quelle capacité des éleveurs ? Cette réflexion doit donner lieu à un document stratégique d’orientation qui affirmera l’identité de l’APESS tout en lui servant de guide. En préambule à ce document, les éleveurs sont d’ores et déjà appelés à se sédentariser, à scolariser leurs enfants, à impliquer les femmes dans les différents processus et à s’impliquer dans les instances politiques pour y faire entendre la voix des éleveurs.
http://www.lefaso.net/spip.php?article42631

Coopération au développement – Niger

Sécurité alimentaire – Nouveau projet AFD – CEDEAO
Reca Niger, 24 juin 2011

Sur son site web, le Reca Niger présente le nouvel accord de subvention entre la Commission de la Cedeao et l’Agence française de développement (AFD) visant à apporter un soutien direct à la politique agricole régionale de la Cedeao (Ecowap). Une courte note présente brièvement les grandes lignes de ce programme. Il vise entre autres à définir et à mettre en œuvre les ripostes des pays membres de la Cedeao aux situations de crise alimentaire et à assurer une meilleure distribution des vivres aux populations les plus démunies affectées par ces crises. Il va également s’attaquer au problème de la sécurité alimentaire en faisant la promotion des structures de commercialisation aux frontières de trois pays voisins – le Bénin, le Niger et le Nigeria – et à la mise en œuvre des projets pilotes pour augmenter les revenus des producteurs.
http://www.reca-niger.org/spip.php?article323
Lire la note de présentation succincte du Programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest (4 p., 295 Ko) : http://www.reca-niger.org/IMG/pdf/RECA_actualites_Niger_Note_21_programmeSA_AFD_CEDEAO_juin2011.pdf

Atlas des projets et programmes du Niger
Reca Niger, 20 juin 2011

Le Secrétariat Exécutif de la Stratégie de Développement Rural du Niger propose sur cette page le premier Atlas des Projets et Programmes 2011 qui a vocation à répondre partiellement à l’importante question de « qui fait quoi où ? » en matière de développement rural, et à guider ainsi les décideurs et partenaires au développement dans leurs choix politiques, stratégiques et techniques. Le document présente en effet l’ensemble des projets et programmes du secteur rural financés sur concours extérieurs et mis en œuvre au travers de structures ou de mécanismes spécifiques.
http://www.reca-niger.org/spip.php?article329
Télécharger l’atlas : http://www.strategie-developpement-rural-niger.org/public/images/ressource/sdr16062011132734atlas_projets_15_juin_2011_web.pdf

FAO

Fao : Le Brésilien José Graciano Dasylva succède à Jacques Diouf
Le Soleil, 28 juin 2011

Le Brésilien José Graziano da Silva est le nouveau directeur général de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). Il a été élu pour un mandat de trois ans en remplacement du Sénégalais Jacques Diouf dont le mandat s’achève le 31 décembre 2011.
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=5253:fao–le-bresilien-jose-graciano-dasylva-succede-a-jacques-diouf&catid=78:a-la-une
En lien avec cet article :
Jacques Diouf face à son bilan
Dans un entretien, Jacques Diouf fait le bilan de ces années passées à la tête de la FAO
http://www.sudonline.sn/jacques-diouf-face-%C3%A1-son-bilan_a_3515.html

Commerce international – Madagascar

Commerce international : Madagascar a besoin d’une politique intelligente et audacieuse
Courrier de mada, 24 mai 2011

Au travers d’un exposé pédagogique des différentes étapes d’intégration économique et commerciale d’un pays comme Madagascar dans un espace régional (accord de libre échange, union douanière), cet article discute de l’appartenance de Madagascar à la fois partie de la Comesa et de la SADC. Il y est souligné que Madagascar doit choisir entre ces deux unions pour son avenir, sachant qu’elle importe davantage de produits des pays de la Comesa comme l’Egypte et Maurice que de la SADC. L’auteur insiste sur le fait que ces processus d’intégration régionale contraignent les pays à faire des choix entre ces différentes productions et à ne conserver que les plus compétitives face aux importations, comme potentiellement le riz ou le bambou pour Madagascar. De plus, pour l’auteur, il est capital que Madagascar se dote d’une compagnie maritime régionale, un projet en gestation auprès de la Comesa.
http://www.courrierdemada.com/mg/index.php?option=com_content&view=article&id=17148:commerce-international–madagascar-a-besoin-dune-politique-intelligente-et-audacieuse&catid=35:economie&Itemid=61

Coton régional Afrique

Stratégies régionales UEMOA, CEEAC et Comesa pour le développement de la filière coton-textile-confection/habillement
Coton ACP, 6 juillet 2011

Cette page rassemble les stratégies des régions UEMOA, CEEAC et Comesa pour promouvoir le développement des filières coton-textile pour la période 2011-2020. Après avoir rappelé le contexte général des filières coton-textile dans ces pays, les documents exposent les objectifs ainsi que le cadre et le plan de mise en œuvre de ces stratégies.
http://www.coton-acp.org/fr/strategies-regionales-uemoa-ceeac-et-comesa-pour-le-developpement-de-la-filiere-coton-textile-confec

Agrocarburants

Agrocarburants : Cinq mauvaises raisons de poursuivre la fuite en avant
Cetri, 3 mai 2011

Mis en cause dans l’émergence ou l’aggravation de phénomènes inquiétants au Sud, le recours massif aux agrocarburants n’en demeure pas moins un axe majeur des politiques énergétiques européennes. Cinq demi-vérités sont régulièrement avancées pour dissiper les craintes de la société civile. Cet article montre comment elles faussent le tableau en minimisant ou occultant les aspects les plus problématiques de l’expansion en cours des agrocarburants.
http://www.cetri.be/spip.php?article2184

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