Aujourd’hui en Argentine, 20 % des agriculteurs du soja se partagent 80 % des cultures et 2 % concentrent la moitié de la production. Intensive, très mécanisée et gourmande en engrais, la culture du soja transgénique a éjecté des campagnes les petits agriculteurs. Pour le gouvernement, la hausse des taxes à l’exportation avait deux objectifs : financer un programme de construction d’hôpitaux et de logements sociaux, et ralentir «l’extension de cette mauvaise herbe au détriment des aliments sur la table des Argentins».” Résultat : c’est tout le monde rural en Argentine qui se révolte, entrainant le pays dans sa pire crise depuis décembre 2001.