Dans cette publication, l’ONG GRAIN et l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) défendent la thèse que les gouvernements, les entreprises, les fondations et les organismes de développement contribuent à changer les lois sur les terres agricoles et les semences pour les adapter à la stratégie de l’agrobusiness. La publication montre que la plupart des initiatives visant à changer les lois foncières actuelles proviennent de l’extérieur de l’Afrique tandis que la situation est inversée pour les lois sur les semences. Elle révèle également que les organismes africains sous-régionaux s’efforcent de créer de nouvelles règles pour l’échange et le commerce des semences mais qui sont directement empruntées aux États-Unis et à l’Europe.